Non ce n’est ni le Da Vinci code ni l’équation du 1er degré à 3 inconnues de l’édition 2021 du brevet des collèges. Ces caractères bizarres sont pourtant inscrits à la craie sur bon nombre de portes en Allemagne, ce qui m’a intrigué et incité à faire des recherches.
Inscription sur le linteau d’une porte
Je pourrais vous faire languir plus longtemps et vous donner la réponse dans le prochain article, mais comme je suis très gentil, je vais vous livrer la solution de suite. Ces inscriptions sont en fait renouvelées chaque année au moment de l’Épiphanie, après le passage de « Sternsinger » (ce qui signifie « chanteurs à l’étoile »), un groupe d’enfants déguisés en rois mages munis d’un bâton de pèlerin orné de l’étoile de Bethléem qui viennent pousser la chansonnette devant la porte des voisins du quartier. En échange d’un petit don à destination d’une œuvre caritative, ils béniront la maison à l’aide ce cette formule mystérieuse. Le premier et le dernier nombre désignent l’année en cours, tandis que les lettres C, M et B représentent aussi bien la bénédiction « Christus Mansionem Benedictat » (le Christ bénit la maison) que les initiales des rois mages Caspar (Gaspard en allemand), Melchior et Balthazar. L’étoile et les signes plus représentent respectivement l’étoile de Bethléem et la croix du Christ. Au total, c’est donc la façon dont on célèbre l’Épiphanie en Allemagne, reprenant la tradition des rois mages qui, guidés par leur étoile, sont allés se recueillir devant l’enfant Jésus. Point de galette à la frangipane ici, mais une brioche fourrée à l’orange et aux épices que les plus grands accompagneront sans doute d’un bon coup de schnaps. En fait je n’en sais rien, il faudra que je revienne début janvier prochain pour en être sûr.
Je ne sais pas vous, mais moi, entre avoir devant ma porte un charmant groupe d’enfants qui chantent une jolie chanson et demandent juste une petite pièce pour sauver les myopathes et subir un sinistre groupe de monstres hurlants qui cherchent à s’empiffrer de malabars cariogènes, j’ai vite choisi ma tradition préférée.
A part ça la région de la Forêt Noire c’est toujours aussi sympa. Plein de sapins, de cascades et de torrents partout, des montagnes truffées de viaducs et de tunnels, des maisons à colombages qui défient les lois de la perspective, des enseignes en fer forgé hypertravaillées, des horloges à coucous dont les plus grandes du monde (ce sont bien 5 ou 6 boutiques qui revendiquent le titre, c’est pourquoi j’ai mis le pluriel), des chapeaux bizarres avec des gros pompons rouges ou un amoncellement de boules de Noël, et toujours cette magnifique pâtisserie locale dont j’ai pu enfin observer un exemplaire entier. A vos mirettes !
Enseigne à Triberg
Cascade de Triberg (la plus haute d’Allemagne)
Centre-ville de Wolfach, mairie et rue décorée par une école d’arts graphiques localeVille de Schiltag. Dommage que les voitures aient encore accès à cette place !
Boutique d’horloges à coucous à TribergCoiffures traditionnelles en forêt noire. Pompons rouges avant le mariage, noirs après : surtout ne pas se tromper !J’ai gardé le meilleur pour la fin !
Les deux ingrédients de base de la cuisine allemande sont les saucisses et les pommes de terre. Difficile donc de trouver des plats qui ne contiennent ni l’un ni l’autre. Même cette soupe « franconienne » que j’ai commandée pensant échapper à la règle contenait les deux ! Il parait qu’il existe plus de 1000 variétés de saucisses en Allemagne. Quand je pense à De Gaulle qui disait sa difficulté à gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromages, je comprends la problématique d’Angela Merkel !
Pour varier un peu les protéines, les œufs sont une bonne alternative. Encore faut-il ne pas se laisser influencer par les couleurs. Nous avons en effet été intrigués de voir dans les rayons des supermarchés ces œufs multicolores, ou d’autres tachetés aux allures de ballons de foot ou de Dalmatiens. Nous avons finalement compris qu’il s’agissait d’une façon de distinguer les œufs cuits des œufs frais. Et testé pour confimer l’absence de chocolat ou même de poussin à l’intérieur comme les oeufs incubés thailandais.
Côté laitages, là aussi les habitudes sont un peu différentes. Les yaourts sont géants (150 à 200% le volume des nôtres, pas faciles à caser dans notre frigo), le 0% de matières grasses n’existe pas (il faut jongler avec les 1,5%, 3,5%, 4,7%, etc.). Le contenu des desserts lactés est parfois difficile à identifier, et Google traduction n’est pas toujours à la hauteur. Dernièrement, nous hésitions sur une semoule à la cannelle que le traducteur qualifiait de « à la viande », ce qui paraissait peu probable compte-tenu des produits avoisinants dans le rayon. Nous avons quand même acheté le produit, qui s’est avéré excellent !
Terminons par le top du top, le dessert préféré des Allemands, l’incontournable Forêt-noire. Vous distinguerez dans la superbe présentation qui nous a été faite la génoise au chocolat imbibée de kirsch (ça ne se voit pas sur la photo mais je vous assure qu’il y en avait), les cerises imbibées de kirsch (aussi), la crème Chantilly et les copeaux de chocolat. L’habit ne fait pas le moine, c’était excellent, d’autant plus que la dégustation s’est faite en plein coeur de la région éponyme. C’est comme le Ti’punch, il est toujours meilleur aux Antilles qu’à Argenton-sur-Creuse !
D‘une manière générale, les supermarchés sont de type « hard discount », un peu comme Lidl en France (la chaîne est d’ailleurs très représentée ici). Plusieurs supermarchés peuvent être contigus sur un même parking. Les hypermarchés classiques sont plutôt rares, uniquement situés dans les grandes villes. Nous prenons nos repas 7 fois sur 10 à bord de Roberto, les autres fois lors de nos balades en ville, petits restaurants en terrasses ou sandwiches consommés sur un banc face à un beau paysage. Nous ne cuisinons pratiquement pas pour l’instant, nos interventions se limitant à l’assemblage de crudités, au réchauffage de plats cuisinés achetés au rayon traiteur des supermarchés, à la découpe de fruits frais. Le soir nous nous contentons en général d’une soupe et d’un dessert lacté. Pas d’alcool dans le van, mais nous pouvons goûter aux bières ou vins locaux au restaurant. Pas trop une vie d’ascète tout de même !
Louis II de Bavière était comme nous, il n’aimait pas trop les grandes villes et préférait la sérénité de la campagne. Mais la comparaison s’arrête là car il voulait aussi vivre dans des châteaux. Du coup, ses moyens le permettant, du moins au début, il a consacré sa vie à construire et aménager des châteaux, tous très beaux et un peu délirants à la fois, au milieu de nulle part. Sur ses trois projets, il ne réussira à en finir qu’un seul, le château de Linderhof, dédié à Louis XIV pour lequel notre bâtisseur avait une profonde admiration, recopiant d’ailleurs à l’identique le lit de notre monarque national. Les jardins sont d’ailleurs taillés « à la française ». Le second château construit par Louis II de Bavière, que nous n’avons pas visité, est une réplique de Versailles. Le dernier, toujours non terminé est identifiable de loin puisqu’il a servi de modèle à Disney pour le château de la Belle au Bois Dormant. Vous n’aurez pas de photo d’intérieur, seul le plaisir des yeux étant autorisé, mais si vous voulez en savoir plus, tapez Neuschwanstein (comme ça se prononce) sur votre moteur de recherche favori. La folie des grandeurs de notre Roi a fini par agacer son entourage politique qui s’est arrangé pour le déclarer, à tort parait-il, atteint de folie tout court. Il ne s’en remettra pas et mourra mystérieusement …avec son psychiatre.
Château de LindhorfChâteau de Hohenschwangau et le bus joliment décoré qui va à NeuschwansteinChâlet-restaurant bavarois avec le château en arrière-planLac Alpsee près des châteaux
Eh oui, c’est possible ! Ce paradis locatif se situe dans la cité de La Fuggerei, près du centre-ville d’Augsburg en Bavière. C’est en fait la plus ancienne HLM du monde, fondée en 1521 et toujours complète depuis. Si vous voulez en bénéficier, il faut déjà venir habiter à Augsburg, c’est la première condition. Ensuite il faut avoir très peu de moyens. Il ne vous restera plus qu’à vous inscrire sur la liste d’attente pour espérer occuper un jour l’un des 140 appartements de la cité, 2 chambres, cuisine équipée, salle de bains avec douche à l’italienne. La cité est équipée d’une église, d’un restaurant et même d’un gardien la nuit ! Ah oui, j’oubliais, en contrepartie du loyer modique, il vous faudra juste effectuer 3 prières par jour pour le fondateur et sa famille.
Pour les Français que nous sommes, la première chose qui nous vient à l’esprit quand on évoque le nom de cette ville, c’est le procès qui a suivi la seconde guerre mondiale. Le tribunal où 22 dirigeants nazis ont été jugés fin 1945 est toujours fonctionnel. La salle E600 n’est réservée qu’à des procès majeurs, le reste du temps elle est disponible pour la visite au sein du mémorial consacré à cet évènement. Nous nous sommes replongés dans l’histoire, nous avons vu les bancs des accusés, leur prison, le déroulement détaillé du procès et sa logistique complexe. Nous avons eu toutes les explications sur les difficultés à mettre en place et coordonner ce tribunal international mené par les juges de 4 pays. Non exempt de critiques mais qui a eu le mérite d’être le premier à employer la notion de crime contre l’humanité, ce qui conduira progressivement à la mise en place du tribunal de La Haye. La ville reste d’ailleurs de nos jours très impliquée dans la défense des droits de l’homme.
La salle E600, en 2021 et en 1945
Mais Nuremberg ne peut se résumer à ce procès ou à sa situation de centre stratégique de l’idéologie nazie. La ville a subi ce choix et le regrette ouvertement aujourd’hui, à l’inverse par exemple de Vichy que nous avons visitée en octobre dernier et qui nous a semblé occulter cette phase peu glorieuse de son passé. Nuremberg c’est aussi la 2ème ville de Bavière (après Munich) avec plus de 500 000 habitants, un grand réseau de métro et de tramways, une économie resplendissante avec à peine 3% de chômage, une belle architecture médiévale qui attire de nombreux touristes. Son imposant château érigé sur une falaise au sommet de la montagne qui surplombe la ville est probablement à l’origine de son nom (nuor = falaise, berg = montagne) mais a aussi attiré régulièrement, du fait de la bonne sécurité qu’il offrait, de nombreux rois et empereurs qui ont fini par récompenser la ville en la nommant dépositaire à titre permanent des attributs royaux (couronne, sceptre, etc.). Prospère dès le Moyen-Âge, Nuremberg s’est encore développée en améliorant ses moyens de transport : comme St Etienne pour la France, la ville a été la première d’Allemagne à installer un chemin de fer (1835), mais aussi un canal qui la reliait au Rhin. Elle est d’ailleurs aussi réputée pour son musée d’art du design.
Le Château qui a donné son nom et sa prospérité à NurembergLa couronne royale ou impériale, conservée à demeure et exposée au public une fois par anFaçade de la Chambre de Commerce
Parmi ses nombreux atouts économiques, il y en a un qui a attiré notre attention ; Nuremberg est « la ville du jouet » depuis le Moyen-Âge, avec une renommée internationale et une foire annuelle qui rassemble 2800 exposants et attire plus de 66 000 visiteurs. Malheureusement, l’édition 2021 n’étant prévue que dans un mois, nous nous contenterons du musée qui n’est pas à délaisser pour autant. Il expose sur 1400 m² des jouets de tous âges, avec des commentaires sur les facteurs sociologiques qui ont mené à leur évolution. On y trouve une belle collection de poupées et de maisons de poupées, des figurines et véhicules en étain, en métal peint, en bois et en plastique, de nombreux trains miniatures, ainsi que toute une panoplie de jeux de construction, de jeux de société ou encore de jeux électroniques. Largement de quoi retomber en enfance !
Ours et poupée (bien germanique !) de 1930, figurines Playmobil (un parc de Playmobil géants est proche de Nuremberg)Maison de poupées vers 1850Trains électriques de 1920 à nos jours, Lehman Großbahn (entraxe rails de 45mm) et MärklinFerme en carton et jeu de magie, vers 1930Mon premier Meccano ressemblait à ça. Aussi une autre marque qui a moins bien marché (pièces trop petites ?)Märklin ne faisait pas que des trains: ici un kit pour faire son iPhone (1930)
Allez, pour terminer cette visite du musée du jouet, encore une illustration de Gerhard Glück. J’adore !
Et pour clore cet article plus légèrement qu’il n’a commencé, je vous livre en pâture cette fontaine du centre de Nuremberg intitulée « Le Caroussel de Mariage » et qui est censée en illustrer ses différentes phases. Le meilleur et le pire, donc !
Comme le suggère ce titre de Patricia Kaas, nous sommes passés outre-Rhin. Roberto sort de France, heureux de se dérouiller les roues. Nous-mêmes avons un peu l’impression de démarrer notre périple ici, tout en sachant que cette sortie de territoire ne durera que 2 à 3 semaines puisqu’il faudra bien aller récupérer nos palettes en provenance de St Barth. Si les campagnes par lesquelles nous sommes arrivés ressemblent beaucoup aux nôtres, les villes ont plus de caractère. Les maisons sont soignées, fleuries, volontiers agrémentées de babioles. Les édifices publics et religieux sont à la fois massifs et raffinés dans leur architecture.
Roberto au vert dans la Forêt Noire, un spot nocturne très tranquille
Nous faisons notre première halte à Baden-Baden, toujours fans de villes d’eaux, mais nous sommes restés sur notre faim car les deux établissements thermaux étaient fermés pour cause de vous savez quoi. La seule source publique que nous ayons pu trouver était munie d’un panneau interdisant de la boire en raison du risque de légionnelles. Dommage, car avec ses 69°C nous y aurions volontiers trempé un sachet de thé pour la pause. Nous avons néanmoins arpenté la ville et ses multiples ruelles permettant aux différents étages de communiquer (la ville s’étend de 180 à 668 m d’altitude). Nous avons dormi dans la forêt, noire évidemment, près de la station basse du funiculaire qui grimpe au sommet du Merkur, la montagne qui domine la ville afin de s’y rendre le lendemain. Un funiculaire entièrement automatisé, dans lequel il n’y a plus qu’à s’asseoir et à appuyer sur le bouton « stàrt » pour que la machine se mette en route. Si la fonctionnalité du bouton n’était pas trop ambiguë (c’est comme en anglais mais avec l’accent allemand), ça n’a pas été le cas pour le distributeur de tickets où nous avons dans un premier temps acheté par erreur 2 tickets de bus. Il faut dire que Claudie n’a jamais pris de cours d’Allemand, tandis que pour ma part je me suis arrêté après les 2 premières années. Et les années collège, on sait ce que ça vaut. J’étais d’ailleurs, en tant que délégué de classe, chargé de faire fonctionner le magnéto-cassettes, ça ne m’a pas aidé à me passionner pour la langue. Mais avec l’outil formidable qu’est Google Traduction, nous ne nous en sortons pas si mal. Il suffit de pointer l’appareil photo vers le panneau qui nous intéresse pour que l’incompréhensif texte en germanique se transforme non pas en langue de Molière mais en un franco-charabia à peu près compréhensible. La seule difficulté est pour les textes manuscrits. On peut causer à la machine aussi, mais nous réservons cela aux situations désespérées.
Hall des anciens thermes et détail d’une frise à Baden BadenLe funiculaire et la vue au sommet du Merkur
Deux jours plus tard, nous parvenons par d’étroites routes de campagne (merci le GPS qui nous évite les dangereuses autoroutes allemandes) à Heidelberg, parait-il une des plus belles villes d’Allemagne et capitale du romantisme. Tant mieux, les amoureux que nous sommes 😉 se sont fondus dans la masse ! Nous avons commencé par la rue piétonne la plus longue d’Europe (2,6 km tout de même) pour nous rendre à l’Office du Tourisme chercher, comme nous le faisons le plus souvent, des recommandations et une carte détaillée de la ville avec si possible des parcours découvertes. Le soir nouvelle nuit en forêt près d’un funiculaire, mais cette fois à sa station haute pour apprécier le décor dès le petit matin et rejoindre le magnifique château en grès rouge du XVème siècle, un moment la demeure de « Monsieur » et « Madame », respectivement le frère de Louis XIV et son épouse locale Elisabeth-Charlotte. Merci aux audioguides en Français ! Par ailleurs, à tous ceux qui doutent encore de l’intérêt de la vaccination, nous avons du montrer patte blanche avant de monter dans le funiculaire, à l’aller comme au retour, en produisant nos certificats sur TousAntiCovid. A défaut, nous aurions dû faire un test dans les 48h !
Heidelberg et son château célèbre
Nous poursuivons notre parcours bavarois par Rothenburg ob der Tauber, cité médiévale magnifiquement conservée, aux décors de cartes postales, dont on peut retenir quelques chiffres intéressants :
– 3 litres et demi : c’est la quantité de vin qu’a du boire en une seule traite le maire de la ville en 1631 pour sauver celle-ci de la destruction, relevant le défi lancé par l’armée catholique qui l’occupait depuis 3 mois. L’histoire ne dit pas comment il a fêté ça ensuite…
– 87% : c’est le record national des votes en faveur d’Hitler lors des élections présidentielles de 1932. Il ne sera pas élu pour autant, ne faisant que 37% au plan national. Mais se rattrapera plus tard hélas.
– 1/3 : c’est la part de la vieille ville détruite par erreur le 31 mars 1945 par les américains qui ciblaient un général nazi. Heureusement, une aide internationale permettra la reconstruction. Oh la bavure !
– 365 : c’est le nombre de jours par an où l’on prépare Noël au Musée Allemand de Noël. Nous l’avons visité le 21 juin, premier jour de l’été. Pourquoi pas ? Féérique, mais photos interdites. Vous pouvez toujours jeter un œil sur leur site : https://christmasmuseum.com.
– 42 : c’est le nombre de tours qui hérissent les remparts de la ville sur lesquels on peut cheminer.
– 7 euros : c’est le prix modique qu’il faut débourser au Kriminal Museum pour une immersion dans le monde de la torture, du Moyen-Age jusqu’aux dernières guerres. De nombreux instruments sont exposés avec leur mode d’emploi. Au Moyen-Age, la torture était une étape comme une autre dans la procédure policière, automatique dès lors que le délit était « probable » et les témoignages insuffisants. Belle époque ! Bon, le musée décrit aussi 1000 ans d’histoire du droit en Allemagne, ça finit sur une bonne note, ouf !
– FFP2 : ce sont les masques qu’il faut porter dans tous les lieux publics de la ville. Alors qu’en France ces masques sont réservés aux professionnels de santé et autres professions à risque élevé, ils sont ici imposés à tous les chalands. Il nous a fallu en acheter chez un apothicaire (pharmacien teuton).
Rothenburg ob der Tauber, la cité médiévaleOui, c’est bien une VolksWagen !Mais peut-être pas celle-là, qui est la vitrine du Musée Allemand de NoëlLe musée du crime médiéval, un masque de « honte » et un manuel de torture…
La route se poursuit maintenant vers Nuremberg, tout un programme… Auf Wiedersehen !