Circuler dans un nouveau pays impose une adaptation à la signalétique routière locale. Au minimum à des fins de sécurité, pour éviter de circuler à contre-sens par exemple ou encore identifier correctement la.route destinée à la mise à l’eau des bateaux dans le fjord. Au mieux pour s’orienter correctement. Et bien sûr pour être en conformité avec la règlementation policière locale : un simple panneau d’entrée de ville au Danemark (voir un exemple plus loin) peut ressembler pour un Français à la signalétique d’un simple hameau et lui faire oublier de ralentir à 50 km/h. Nous avons assez fréquemment recours à notre traducteur de poche (Google Traduction) pour interpréter les mentions Danoises des panneaux, principalement pour savoir si l’on peut stationner ou pas à cet endroit. Parfois, il faut prendre la décision rapidement, et c’est un peu plus compliqué. Il nous est arrivé d’obstruer une rue quelques minutes le temps que la traduction apparaisse sur notre écran de smartphone, sous le regard dubitatif des autochtones qui se demande bien pourquoi ces Français viennent photographier leurs panneaux routiers. Mais tout cela manque cruellement d’illustration. Je vous ai préparé quelques panneaux routiers inhabituels chez nous, avec en commentaire leur interprétation normale et celle que l’on aurait pu imaginer avant l’ère des traducteurs. Encore que pour certains, j’ai trouvé que les mots danois parlaient très bien d’eux-mêmes, comme ces « sving » ou « bump ».
En fait, entrée d’autoroute tout simplement. Les panneaux sont inversés par rapport à le France
En fait, jonction de 2 routes ou entrée d’une bretelle sur une voie rapide
En fait, panneau un peu complexe décrivant à droite l’arrivée sur une chicane munie de 2 ralentisseurs. En face ils ont plus de chance…
Plutôt un virage limité à 40 km/h
Effectivement c’est une voie sans issue prolongée par un chemin
Mais non voyons, c’est un simple bureau de poste !
Un panneau d’entrée de ville, comme sur la photo au-dessus
Chacun de ces 2 panneaux signifie « sens unique ». Ils ne sont jamais bien sûr placés l’un au-dessus de l’autre !
Généralement placé sous un panneau de parking, il signifie que le stationnement est limité à 1 heure, avec un disque collé sur le pare-brise
C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. Ça veut dire en fait que c’est un lieu de baignade
Mais oui, c’est exactement ça ! C’est la fleur préférée de la Reine (Margrethe…) qui signale une route touristique tout autour du pays
Pas simple à comprendre au début, mais ce sont les heures de stationnement payant en semaine, le samedi et le dimanche. Bluffant non ?
Oui, pourquoi se prendre la tête, 3 sving c’est suffisamment explicite…
Malgré les apparences trompeuses, de la bosse unique, c’est bien 4 fois de suite que votre tête va faire une marque sur le plafond
Oui, ça commence à devenir scabreux, attendez de voir la suite…
Je ne sais pas si ces panneaux sont vrais, je les ai trouvés en tout cas sur un site danois de vente de panneaux routiers. Ah nous sommes bien dans le 3ème pays le plus heureux du monde !
A part ça la route se poursuit, nous terminons notre traversée du Danemark par sa capitale avant de passer en Suède en début de semaine. Voici en vrac quelques illustrations commentées de nos dernières étapes. A bientôt !
Rue traditionnelle danoise et vieux théâtre dans la ville d’Aarhus
Le château d’Egeskov et ses collections aussi hétéroclites qu’extraordinaires. Dans l’ordre et de façon non exhaustive : une maison de poupées nécessitant 15 ans à construire, un enfant que l’on n’ose pas réveiller dans le grenier depuis toujours car sinon le château s’effondrerait, un train électrique de 1912, une collection de jouets du siècle dernier, un hangar immense rempli de véhicules on ne peut plus divers, allant de la vieille convertie à l’électrique à l’hélicoptère Alouette III en passant par un avion à réaction, un bus à impériale, une 2 cv fourgonnette, plusieurs Cadillac et plein de motos, et même un camping car de 1953. On sort en pensant avoir fini, mais on tombe sur un musée dédié aux secours avec moults véhicules de pompiers et ambulances, démonstrations de massage cardiaque, etc. Et puis ensuite c’est le salon des loisirs extérieurs avec tentes, caravanes, camping-cars, canoés et même quelques avions qu’on n’a sans doute pas pu caser ailleurs. Et puis encore une caverne de Dracula toute noire et avec une musique d’orgue et des ricanements caverneux, 2 paons à l’entrée qui n’ont rien à y faire. Et puis encore une épicerie des années 1950 reconstituée et particulièrement bien garnie. J’oublie les grands jardins fleuris, 2 ou 3 labyrinthes, des jeux d’enfants partout dont un karting et un parcours dans les arbres d’où l’on actionne des interrupteurs pour entendre chanter les oiseaux du coin. C’est tout ? Ah oui, j’oubliais, le château se visite !
Les belles églises de l’île de Mon, aux plafonds couverts de peintures naïves, et les falaises de la même île, auxquelles ont parvient en descendant un escalier de 495 marches (la descente, ça va…)
Le port de Rotskilde, spécialisé dans la restauration des bateaux Vikings
La cathédrale de la même ville, spécialisée dans la conservation des souverains du pays. C’est chacun son style. La reine actuelle a déjà prévu son cercueil où elle serait visible par transparence car …vitrifiéeAllez, encore un château, celui de Hillerod. Vraiment beaucoup de châteaux au Danemark. Au fait, un château ça se dit « slot ». N’est-ce-pas encore une belle onomatopée ?
La tombe de l’écrivaine danoise Karen Blixen et la maison où elle a vécu toute sa vie. Sauf pendant ses 17 ans en Afrique bien sûr. On y trouve un restaurant. Nous n’avons pas demandé le prénom de la cuisinière…
Et bien sûr la capitale, Copenhague, avec tous ses clichés, de la Petite Sirène aux immeubles pastel du long du canal, en passant par les maisons ocres des quartiers populaires, les amoncellement de vélos et les délicieux smorrebrod.