108. Transatlantique en double

Le dernier épisode de cette série américaine vous emmènera de Panama City à la France pour ce qui nous concerne et vous contera les péripéties du départ de Roberto, trépignant d’impatience au port de Manzanillo pendant que son navire transporteur se la coule douce à 80 km de là, de l’autre côté du Canal.

Connaissiez-vous ce mola ?

Le mola est un art textile traditionnel développé par la communauté amérindienne Kuna, présente au Panama et en Colombie. La technique très particulière, dite de l’appliqué-inversé, démarre par des tissus empilés, dont on découpe puis coud des motifs couche par couche, en retournant leurs bords. Selon le nombre de couches (2 à 7), de motifs et de finesse de la couture, le temps de réalisation varie d’une semaine à 6 mois.

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Initialement, les motifs géométriques reproduisaient ceux peints sur le corps à l’aide de rouleaux gravés. Puis ces décorations corporelles sont devenues des vêtements, encore portés par la communauté aujourd’hui. Le design a évolué, avec des représentations liées à la nature, à la religion, voire à des demandes commerciales précises.

Un petit musée gratuit et d’excellente qualité (l’un n’empêche pas l’autre !) expose de façon didactique l’historique, le mode de réalisation et des pièces d’une grande finesse, tout en donnant pas mal d’informations sur la culture Kuna. A ne pas manquer.


Panamax ou Canal Plus ?

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L’entrée Sud du Canal de Panama vue du Causeway

Dès que les conquistadors ont découvert qu’au Panama, l’Amérique n’était pas si large et qu’ils pourraient peut être retrouver leur honneur en atteignant enfin les Indes, ils y cherchèrent un passage pour leurs bateaux. Ça prendra tout de même un peu de temps. Il faudra attendre que le Prussien Humbolt, celui qui a découvert le courant (je n’ai pas dit l’électricité, hein 😉), trouve un passage possible via un fleuve panaméen et quelques aménagements. On s’adressa naturellement au Français Ferdinand de Lesseps qui venait de construire avec succès le canal de Suez, mais en oubliant, alors que c’est pourtant écrit en bas de tous les contrats de placements, que « les performances passées ne préjugent pas des performances futures ». Et ce fut hélas une catastrophe. Notre compatriote, misant sur une connexion à niveau des deux océans, avait sous-estimé les difficultés à creuser si profond dans un sol très hétéroclite, et surtout la férocité des moustiques qui tuèrent entre 5000 et 25000 personnes (c’est comme pour les manifs, ça dépend de qui compte).

Quand il se décida enfin à écluser son canal, les banques européennes le lâchèrent et les Américains n’eurent plus qu’à récupérer l’affaire, s’arrangeant au passage pour s’octroyer à vie le canal et 8km de terre de chaque côté. Mis en service en 1914, le canal ne fut restitué au Panama que fin 1999.

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Tarifs de passages. Ce n’est pas donné !

Depuis, forcément, à 1 million de $ le passage des navires les plus grands, l’économie se porte mieux. On agrandit maintenant les écluses. Celles qui accueillaient au maximum des bateaux de la catégorie « panamax » (32m de large sur 294m de long) sur laquelle se sont longtemps calqués les constructeurs, sont complétées depuis 2016 par des écluses « néopanamax » capables de faire passer des géants de 49m de large et 366m de long.  Le problème c’est qu’elles consomment beaucoup plus d’eau et que la ressource commence à manquer.

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Bon, c’est LEUR problème. Parce que le nôtre à ce moment précis, c’est que Roberto attend à un bout du canal le Titus, un transporteur de véhicules de la catégorie Neopanamax, bloqué à l’autre bout…

Nous n’avons pas fait d’excursion sur le canal, comme en 2019, mais voici quelques clichés pris à cette occasion. De bonnes sensations que de filer dans une petite embarcation le long de ces navires géants, une visite didactique et en direct du fonctionnement des écluses, et même un simulateur ! Retour par la ligne de chemin de fer qui a assuré les transports d’un océan à l’autre de 1855 à 1914. Elle est toujours très active : certains navires au tirant d’eau limite y font transporter leurs containers pour s’alléger et pouvoir passer les écluses les moins profondes.

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Adios Santa Ana

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La place Santa Ana, cœur du quartier

Nous quittons aujourd’hui notre location dans le quartier de Santa Ana, un secteur en tout début de rénovation de la zone historique de Panama City, mélangeant quelques constructions modernes comme la nôtre, des immeubles vieillots mais fonctionnels et des bâtiments dont ne persistent plus que murs et façades, dans l’attente sans doute qu’un pâté de maison complet se libère pour être livré à un promoteur. Au cœur de tout cela, la place Santa Ana avec ses grands arbres aux racines pendantes, son kiosque central, ses bancs toujours occupés de locaux qui mangent, lisent ou discutent. Peu de touristes finalement, comparativement aux secteurs restaurés, mais une ambiance bien plus authentique dont nous avons pleinement profité pendant deux semaines. Le 26 juillet prochain, le quartier fêtera ses 350 ans d’existence. Dans le Nouveau Monde, c’est beaucoup.

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Joli bâtiment de style colonial espagnol en bordure de place
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Notre logement est à 100m sur la gauche. C’est dire comme nous sommes en pleine immersion
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Les immeubles et boutiques ont du caractère…
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J’adore la conservation des façades en attendant la rénovation,
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Là, c’est juste une des façades du marché couvert. On aurait pu se contenter d’un p’tit crépi, mais non.

Baisser des couleurs

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Un certain regret de quitter tout ça…

Nous préparons nos bagages, un petit pincement au cœur. D’abord parce que se termine ici notre périple américain, plus de 50 000 km parcourus en 17 mois à travers 10 pays que nous ne connaissions pas pour la plupart. Ensuite parce qu’en prenant l’avion ce soir, nous laissons Roberto derrière nous alors que normalement il aurait dû nous précéder. Bon c’est comme ça. Le bon côté c’est qu’avec ce retour en Europe, nous allons revoir famille et amis, enfin peut-être pas tous, il y a du monde ! Et puis nous reviendrons en Amérique, c’est sûr. Au moins pour voir le Sud. Alors ce n’est qu’un hasta luego mon frère…

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Épilogue

Ce samedi 1er juillet, 15 jours après son arrivée, le Titus se décide enfin à traverser le canal, bien accompagné par ses bateaux-pilotes afin qu’il ne se perde pas (il ne manquerait plus que ça !). 8 heures plus tard il arrive au port de Manzanillo. Roberto va enfin pouvoir commencer sa propre transat en solitaire. Enfin je veux dire sans nous, car les transporteurs de véhicules comme le Titus peuvent emporter plus de 8000 Roberto à la fois !


Parcours Amerique NC mois
Et pour les amoureux des cartes, notre parcours complet en Amérique du Nord et centrale sur 17 mois

98. Le Salvador en images commentées

Le Salvador est le plus petit pays d’Amérique centrale, de la taille de la Gironde et des Landes pour vous donner une idée. Les premières routes que nous parcourons sont en excellent état, ce qui tranche avec le Mexique ou le Guatemala. Les premiers paysages que nous traversons sont montagneux, volcaniques, et aussi très verts avec beaucoup de plantations de café et de fleurs tropicales. Les maisons sont nettement plus soignées qu’au Guatemala, où elles sont curieusement abandonnées à leur état de parpaings bruts. Les couleurs vives sont partout, mais ce n’est pas vraiment une surprise, et les fresques murales sont courantes. D’une manière générale, le Salvador semble avoir un meilleur niveau de vie que ses voisins, et cela se ressent dès la première visite au supermarché. Et ce n’est pas qu’une impression liée au fait que les prix soient en dollars américains, la monnaie officielle du pays.

Plaque minéralogique du Salvador

Pour changer de la présentation habituelle du blog et rompre avec une éventuelle monotonie, cet article sera présenté uniquement en photos ou vidéos commentées


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Passage de frontière : Les formalités n’ont pris qu’une cinquantaine de minutes et nous y avons reçu un accueil plus que chaleureux. De l’autre côté du pont qui sépare le Guatemala du Salvador, des panneaux de bienvenue s’étalent partout et la première démarche, pour l’importation de Roberto, s’est faite sur une petite table en extérieur avec chaise en plastique, où un employé jovial nous a rempli un formulaire que nous aurons  ensuite à remettre à un autre employé plus ordinaire et dans un bâtiment plus conventionnel pour l’établissement du document définitif. Pas de tampons sur nos passeports. Nous savons juste que nous sommes autorisés pour 90 jours sur l’ensemble du territoire allant du Guatemala au Nicaragua. Cela devrait suffire, ces pays ne sont pas bien grands.



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Procession des Rameaux : Une grande église blanche trône devant la place, très fréquentée en ce dimanche des Rameaux. Nous avons la chance d’observer une procession et de pouvoir faire la photo de famille des pénitents du jour.




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L’art est jusque dans l’église, avec de beaux autels sculptés par un des habitants et quelques murs peints aussi.
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Rien de tout cela n’était exceptionnel, mais cela ne nous a pas laissés de glace non plus.

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Notre parking pour la nuit à Juayua, dans une petite cour qu’il fallait atteindre en traversant un couloir. Assez tranquille si ce n’était le gros criquet de 15 cm qui voulait grimper sur Roberto !
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L’église de la ville est rouge et blanche à l’extérieure, tandis que son sol en damier et ses décorations de palmes donnent une petite ambiance caribéenne.

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Là aussi, des murs peints un peu partout

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Les rutilants bus salvadoriens n’ont rien à envier aux chicken bus guatémaltèques. Ils sont tout aussi impétueux et produisent la même fumée bien noire.


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1. Ce palanquin déplacé d’un camion vers la cathédrale par 5 hommes seulement. Et dire qu’il en fallait 80 et qui paraissaient souffrir le martyr pour porter ceux que nous avons vus à Antigua. Certes il y avait quelques statues en plus mais quand même, chiqué !
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2. Cette petite fille que son père amène faire des bulles dans la cathédrale comme s’il s’agissait d’un jardin public. Lui aurait-il parlé des bulles du pape ?
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3. Cette « statue de la liberté » devant le palais municipal devant laquelle on a installé une tente abribus, la privant de toute vue. Mais où est la liberté ?
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4. Santa Ana, la patronne de la ville, aurait inhabituellement les yeux bruns. Mais pas de chance pour nous, impossible de le vérifier en cette unique période de l’année (Rameaux) où les effigies de la cathédrale sont voilées de mauve !

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Vous avez sous les yeux le plus haut volcan du Salvador, culminant à 2381 m d’altitude. D’en bas ça fait moins volcan que son jeune copain d’en face (image à droite ci-dessous) mais la pancarte du sentier nous annonce un joli lac de cratère en haut. Et aussi l’accompagnement obligatoire par un guide et des policiers, mais on fera ceux qui n’ont commencé l’Espagnol qu’avant-hier…
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Nous découvrons le spectacle époustouflant de ce lac bleu-vert tout au fond du cratère, bordé de fumerolles dont on entend bien le souffle et parcouru de fines brumes mobiles. Si la température du lac (20°C) est compatible avec la baignade, il n’en est pas de même de l’acidité qui se situe entre le contenu de votre batterie et celui de votre estomac (pH de 1). De toutes façons, il est interdit de s’en approcher et le sol instable incite à la prudence. Pas envie de plonger dans la Trempette !
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Un petit selfie s’impose, à défaut de guide pour prendre la photo (ce doit être son utilité car il est impossible de se perdre sur l’unique sentier)
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Fumerolle sur le rivage jaune

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Nous visitons maintenant un site maya unique en son genre, Joya de Cerén. Unique parce que c’est le seul en Mésoamérique où l’on a retrouvé des maisons d’habitation, à l’inverse des palais princiers et lieux cérémoniels habituels qui d’habitude, étant construits en dur, sont seuls à résister au temps. Si les maisons en bois et torchis ont survécu ici, c’est grâce à l’intervention d’un volcan en l’an 590. Tel le Vésuve, il a recouvert ce petit village d’agriculteurs d’épaisses couches de cendre (14 au total).
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Ici, la maison d’un chamane. On a identifié aussi des entrepôts, une salle de réunion, un sauna, une cuisine. On a trouvé beaucoup d’objets et même des aliments intacts laissés lors de la fuite des habitants.

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Visitons ensemble la capitale du pays, San Salvador. Avec près de 250 000 habitants, c’est la 2ème ville la plus peuplée d’Amérique centrale après Guatemala Ciudad. Un développement anarchique commun dans la région fait qu’elle a peu d’intérêt pour les touristes, si ce n’est son centre-ville colonial et animé.





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Le marché central. Le seul endroit de la capitale où l’on trouve encore des habitants en tenue traditionnelle. Nous y avons aussi goûté aux « pupusas », la spécialité nationale, une sorte de crêpe à base de farine de maïs ou de yucca fourrée à la viande et/ou aux légumes. Bon mais pas extraordinaire.
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Ah, un cimetière de 35 ha en plein centre-ville. Voyons comment ça se passe. D’emblée, les couleurs n’ont rien à voir avec celles des cimetières guatémaltèques. Les tombes sont d’une grande « diversité », pour ne pas employer un autre mot.

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Des ailes de papillon avec des pinceaux, il fallait y penser…
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Un exemple du travail des enfants. On sait qu’ils adorent crayonner sur les murs !
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Des ailes de papillon avec des photos de gens devant des ailes de papillon, il fallait y penser…

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Il commençait à faire très chaud sur les plaines du Sud (36° C à l’ombre…) alors nous avons pris un peu d’altitude. Ce petit lac dans un cratère près d’Alegria était parfait pour nous. 24°C le soir (1250m d’altitude) et bizarrement pas un chat. En pleine semaine sainte, les locaux étaient peut-être occupés ailleurs. En tout cas la nuit a été super tranquille et quel spectacle le matin au réveil !
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L’image panoramique rend mieux compte de notre solitude…
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J’ai même eu tout loisir de chercher un joli reflet !
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Nous terminons notre parcours salvadorien par la ville d’Alegria, curieusement décorée de passoires en plastique censées sans doute représenter des méduses. Nous n’avons pas osé demander la raison de peur de s’entendre répondre « c’est pour faire joli, pourquoi ? »
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Pour rappel, une pupuseria est une boutique où l’on vend des pupusas, si jamais…
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Sur quelques maisons, on trouve des pensées de l’écrivain local Alberto Masferrer. Du bois aussi mais ça n’a rien à voir. Ça montre juste qu’on est en altitude…
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Les seules choses « inquiétantes », ce sont ces poudres colorées et ces pochoirs, qui signifient que l’on va sous peu décorer les chaussées d’alfombras pour les prochaines processions. Et que Roberto risque d’être coincé dans le centre-ville pour plusieurs jours. Go go go !

En cette période de week-end pascal, très suivi ici, tout ou presque est fermé. C’est le bon moment pour quitter ce pays auquel nous avons trouvé un certain charme, un côté paisible et de jolis paysages. Il aura juste eu la malchance de passer immédiatement après le Guatemala, ce qui nous a fait manquer un peu d’objectivité pour l’apprécier à sa juste valeur.

Notre prochaine étape est de traverser le Honduras en une journée (le pays est réputé peu sûr en ce moment et la plupart des voyageurs nomades n’y passent que très peu de temps) pour parvenir le soir même au Nicaragua. A bientôt !

Parcours au Salvador
Parcours au Salvador, zoomable ici pour les adeptes du détail

J’espère que cette version toute en légendes d’images (et de vidéos) vous a plu. N’hésitez pas à me dire en commentaires si vous préfériez l’ancienne forme.