95. Guatemala mon amour

Le Guatemala génère pour nous une émotion particulière. C’est là en effet qu’il y a vingt-cinq ans nous avons adopté notre quatrième enfant. Nous n’avions pas vu grand chose du pays à l’époque, concentrés sur l’ancienne et la nouvelle capitale et les démarches administratives. Nous avions ce regret qui va bientôt être comblé de ne pas connaître suffisamment le pays d’origine de notre fils.


Frontière express

Guidés par l’expérience des voyageurs qui nous ont précédés et par un jeune homme qui a trouvé là le moyen d’arrondir ses fins de mois, nous avons passé une à une les différentes étapes du passage de la frontière, assez similaires à celles de la précédente. La seule difficulté était de trouver les bons bâtiments, les bons guichets, l’endroit où faire les photocopies non anticipables et même la dame qui paye la banque à votre place pour le permis d’importation du véhicule et vous évite ainsi de marcher 2 km jusqu’à la ville la plus proche. En à peine une heure, nous étions au Guatemala !

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Le drapeau du Guatemala avec au centre son oiseau-emblème, le quetzal, qui est aussi sa monnaie

Les aventuriers de la cité perdue

Tikal est LA cité maya du Guatemala. A son âge d’or, entre 500 et 900 ap. J.-C., sa population avoisinait les 100 000 personnes, sur un territoire très étendu que l’on a du mal à se représenter car presque totalement envahi par la forêt tropicale aujourd’hui. Seuls en émergent les bâtiments qui ont été dégagés depuis le XIXème siècle après une longue période d’oubli. Et ces bâtiments, on les découvre peu à peu grâce au Lidar, une sorte d’écho-radar-laser qui permet de voir depuis un avion ce qui est enfoui sous la forêt.

Les temples de Tikal enfouis dans la foret
Les temples de Tikal enfouis dans la forêt

Plus que dans toutes les autres cités mayas que nous avons visitées nous ressentons à la fois cette grandeur passée et l’excitation des archéologues qui de monticules de terre et de forêt informes dégagent des palais et des temples grandioses, des stèles gravées qui sont de véritables livres de pierre, des tombes et leurs offrandes, des objets de la vie quotidienne. De nombreux chantiers sont en cours, ce qui ne gêne pas forcément la visite mais démontre au contraire les efforts qui ont été nécessaires pour que nous puissions voir ces lieux aujourd’hui.

Des lentree du site la faune se manifeste ici un dindon ocelle
Dès l’entrée du site, la faune se manifeste : ici un dindon ocellé, oiseau élevé par les Mayas
On senfonce ensuite dans la jungle
On s’enfonce ensuite dans la jungle…
Des constructions apparaissent
Au détour d’un sentier, des constructions apparaissent…

A Tikal plus qu’ailleurs la nature est très présente, les chemins tracés dans la jungle dépassent volontiers le kilomètre pour se rendre d’un édifice à un autre, la flore est superbe et la faune bruyante et variée. Les oiseaux gazouillent ou crient autour de nous, les singes araignées graciles se baladent de branche en branche, les colonies de coatis reniflent le sol entre les temples, la queue dressée en forme de point d’interrogation, et les dindons ocellés multicolores se baladent tranquillement sur l’herbe. Et nous profitons d’autant mieux de tout cela que la densité de visiteurs est faible et que le site n’est pas envahi de vendeurs de souvenirs.

Nous etions sur la Grande Place
En voici une vue d’ensemble
La vue den haut est forcement spectaculaire
La vue den haut est forcément spectaculaire
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De quoi apprécier encore mieux certains temples excentrés,
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A propos de faune…


Flores, l’île plutôt coule

Cette petite ville située sur une île du Lac Petén attire paraît-il de nombreux touristes. Peut-être espèrent-ils y voir des fleurs, mais le nom provient d’un médecin espagnol qui a pourchassé les indiens Itza venus du Mexique pour se réfugier ici. Mal lui en a pris car il a fini par se faire lyncher. Alors peut-être les visiteurs s’attendent-ils à voir ici des descendants de ces indiens dans leurs beaux habits aux couleurs chatoyantes ? Aucune chance, car ils ont préféré quitter l’île plutôt que de se soumettre à la religion catholique. Alors pour que les touristes viennent quand même, on leur a construit plein de restaurants et d’hôtels sur la petite route qui fait le tour de ce qui entre-temps est devenu une presqu’île. Le problème c’est que l’eau du lac monte et envahit peu à peu la chaussée. Bien qu’on veuille leur faire croire à une autre Venise, les gens ne sont pas dupes. En tout cas ils ne semblaient pas si nombreux le jour de notre visite, un week-end pourtant. Pas cool, Flores coule !

Cest parce que le niveau du lac monte et inonde peu a peu la route peripherique
Eh bien c’est parce que le niveau du lac monte et inonde peu à peu la route périphérique
Les habitants fuient en bateau
Les habitants fuient en bateau,
Certains voudraient en faire la Venise du Guatemala mais ca ne va pas forcement marcher
Certains voudraient en faire la Venise du Guatemala, mais on ne peut pas faire gober n’importe quoi aux touristes…
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Le cratère bleu

La ville de Sayaxché possède à la fois un nom imprononçable et une rivière intraversable par la route : il faut prendre un bac, une grande barge de bois tractée par 2 moteurs de hors-bord protégés par un palapa au toit en palme. Roberto a pu embarquer avec un bus scolaire, 2 camions et 3 voitures et traverser la rivière sans souci. Sayaxché (non, je n’y arrive toujours pas) est aussi l’un des points de départ pour aller en lancha (barque à moteur) jusqu’au Crater Azul, que rien que le nom donne envie de visiter. Nous n’avons pas résisté. La balade commence par la descente du Rio de la Pasion (tout un programme) pendant une petite heure, après laquelle on bifurque sur un affluent qui ne figure même pas sur la carte. Et c’est là la partie la plus belle du parcours : l’eau verte et trouble du rio devient d’un coup bleue et transparente, les bords se parent tout du long de nénuphars en fleurs, tandis que l’étroitesse et les hauts fonds rendent la navigation plus sportive. Il paraît que certains jours ça se termine à la rame, mais cela n’aura pas été le cas pour nous. Nous avons adoré ce paysage à la fois sauvage et bucolique et les couleurs magnifiques de l’onde. Le soufflé est un peu retombé à l’arrivée, la zone naturellement arrondie d’eau bleue qui donne son nom au site (rien à voir avec un cratère en fait) étant envahie de touristes, essentiellement locaux, barbotant en bouée ou gilet de sauvetage. Rien de plus normal pour un dimanche mais un peu décevant pour nous qui, après avoir navigué quasiment seuls jusqu’ici, espérions trouver le lieu désert. Nous n’avons pas pour autant boudé la baignade ni notre pique-nique. L’impression au retour restait sur un moment exceptionnel.

une barge propulsee par petits moteurs de hors bord
Nous passons la nuit seuls dans un petit camping avec un son et lumiere special fait de singes hurleurs et de lucioles
Sur l’autre berge, nous passons la nuit seuls dans un petit camping avec un son et lumière spécial fait de singes hurleurs et de lucioles : magique mais intranscriptible en photo !
Le lendemain nous garons Roberto derriere les lettres de la ville pour embarquer dans cette lancha
Le lendemain nous garons Roberto derrière les lettres de la ville pour embarquer dans cette lancha (barque à moteur)
La partie la plus belle est quand la riviere devient bleue transparente et bordee de nenuphars
La partie la plus belle est quand la rivière devient bleue transparente et se borde de nénuphars
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Le cratere bleu est un peu envahi en ce dimanche
Le cratère bleu est un peu envahi en ce dimanche, mais nous profiterons tout de même de la baignade
Nous profiterons tout de meme de la baignade

Changement de programme

Les joies de la vie nomade, c’est que rien n’est jamais fixé à l’avance. Après notre mini-croisière fluviale, nous avions prévu de passer la nuit sur place puis de rouler toute la journée du lendemain jusqu’aux grottes de Lanquin afin d’y être présents pour la sortie des chauve-souris vers 18h, puis de les visiter le lendemain et de programmer une excursion vers le site de Semuc Champey, très prisé des touristes français sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’une rivière d’une jolie couleur bleutée qui à cet endroit forme des bassins dans lesquels on peut se baigner. La seule difficulté est l’accès par un chemin en très mauvais état, qu’il est préférable de parcourir en « collectivo » une sorte de bétaillère où tout le monde s’entasse (et se tasse aussi au fil des ornières) ou en pick-up privé. Dans tous les cas, au moins une heure de route défoncée à l’aller comme au retour. Mais bon, il paraît que le lieu en vaut la peine.

Sauf que notre lancha nous a déposés à Sayaxché plus tôt que prévu. Pas assez pour les grottes de Lanquin mais suffisamment pour atteindre celles de La Candelaria avant la tombée de la nuit. Alors changement de programme, nous visiterons ces grottes-là le lendemain matin. Moins connues, elles sont moins fréquentées, et nous les avions pour nous seuls. Un site de toute beauté, découvert de plus par un Français, resté sur place pour les préserver et les faire visiter par des guides de l’ethnie locale Q’eqchi. De salle en salle, de stalactite en stalagmite, de colonne festonnée en drapé sonore, d’araignées en chauve-souris, nous nous sommes extasiés tout du long.

Lentree des grottes de la Candelaria
L’entrée des grottes de la Candelaria

Nous sommes sortis de la grotte dès 9h30. Le timing était suffisant pour nous rendre sur le site de Lanquin, mais nous n’avions pas trop envie d’aller voir une nouvelle grotte dans la foulée, d’autant que les commentaires des visiteurs, bien qu’élogieux sur l’entrée et la sortie des chauve-souris, l’étaient beaucoup moins sur la grotte elle-même. Nous étions trop juste par ailleurs pour rejoindre Semuc Champey et en faire l’excursion en transport en commun dans la journée. Qu’à cela ne tienne, nous sommes libres, et nous changeons encore de programme pour nous rendre aux cascades de Las Conchas, nommées ainsi en fonction des retenues d’eau à l’allure de coquillages que forme la rivière. Un site tout à fait comparable à Semuc Champey, la couleur bleue en moins (nous avons vu mieux à Tolantongo au Mexique), mais l’accessibilité en Roberto en plus et l’intimité en prime (nous devions être une dizaine de visiteurs en tout sur ce grand site, tous locaux à part nous). Après avoir parcouru le petit chemin qui donne divers points de vue sur les cascades et profité de deux des bassins pour nous baigner, il nous restait encore un peu de temps pour reprendre la route et rejoindre notre destination suivante.

Las Conchas ca se presente comme ca
Las Conchas ça se présente comme ça
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D’autres se satisfont des bassins au débit plus calme !

A propos de flore…


Livingston

Ce village de pêcheurs a un charme fou. D’abord par son histoire particulière : il est né à l’arrivée du peuple Garifuna, né de l’union entre des Africains ayant échappé à l’esclavage grâce à un naufrage qui les a amenés sur l’île de St Vincent et les indiens autochtones de cette île, les Caraïbes et les Arawaks. Ils en furent chassés par les anglais au début du XVIIème siècle et se réfugièrent sur les côtes caraïbes du Belize, du Guatemala et du Honduras. Aujourd’hui, ils ne représentent plus qu’une petite part de la population, mais leur culture et l’ambiance caraïbe restent prédominantes. L’autre intérêt est que le village n’est accessible que par bateau, aucune route ne le reliant à l’intérieur du pays. C’est donc en lancha que nous y sommes parvenus, traversant au passage le magnifique Rio Dulce, une rivière d’eau douce, comme son nom l’indique, qui relie le grand Lac Izabal à la mer, en longeant la forêt tropicale où se dissimulent des maisons plus ou moins luxueuses toutes munies de leur ponton d’accès, de très nombreux oiseaux, de jolies étendues de nénuphars multicolores et quelques grottes. Nous y avons pris un déjeuner typique, comportant ceviche, tapado (soupe de poisson et fruits de mer au lait de coco et aux épices) et guifiti (rhum macéré avec des plantes).

Nouvelle croisiere en lancha sur le Rio Dulce
C’est reparti pour une nouvelle croisière en lancha sur le Rio Dulce
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de maisons sympathiques
et de maisons qui font envie
Tout ca pour arriver a Livingston
Tout ca pour arriver à Livingston,
Un petit port accueillant
Le petit port est accueillant, les boutiques typiques et colorées
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L’ambiance est assurément caribéenne
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Les stèles de Quiriguá

Nous l’avons dit antérieurement, chaque site Maya a son style propre. Ici à Quirigá, au sud du Lac Izabal, ce sont les stèles qui dominent, et pas qu’un peu puisque la plus grande de ces pierres gravées, avec ses 11 mètres, détient le record de hauteur des stèles mayas. Elles mettent presque toutes en scène le roi Cauac-Ciel qui régna ici du 2 janvier 725, après avoir capturé puis décapité le roi prestigieux de la ville rivale de Copán, jusqu’à sa mort le 27 juillet 785. Ça méritait bien quelques stèles, la seule forme de propagande de l’époque. On sait tout ça grâce au déchiffrage des glyphes mayas sur les parois latérales. La précision des dates est impressionnante, mais il manque quand même l’heure. Ou alors ils n’avaient pas assez de place.

La particularite de ce site ce sont les pierres gravees
La particularité de ce site ce sont les pierres gravées bien conservées et/ou restaurées

Ce véritable livre à ciel ouvert donne une multitude de renseignements sur les rois qui se sont succédé jusqu’au déclin du site, sur d’autres dates comme celle de la création du monde maya (le 13 août 3114 av. J.-C.) et sur les us et coutumes de la population, dont le fameux jeu de pelote. Apparemment, deux équipes de 5 joueurs s’y affrontaient, renvoyant une balle en caoutchouc de 3 kg à l’aide exclusivement des hanches, des coudes ou des genoux. Cette balle symbolisant le mouvement du soleil ne devait en aucun cas toucher le sol, considéré comme l’accès au monde souterrain des ténèbres. Proches des rites religieux, les parties étaient accompagnées de sacrifices dont on n’est pas totalement certain qu’ils concernaient les gagnants, les perdants ou encore des animaux.

Lorsquelles ont
Lorsqu’elles ont été découvertes, elles ressemblaient à ça (ici en 1970)(photo extraite du dépliant fourni à l’entrée)
Il est par exemple ecrit ici
Il est par exemple écrit ici que le monde des Mayas a débuté le 13 août 3114 av. J.-C.
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Pour faciliter la lecture des pierres, certains en font de belles représentations graphiques
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Le reste du site est plus classique
Le reste du site est plus classique avec ici l’esplanade des bâtiments administratifs et du palais royal
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Comme presque partout on trouve un terrain de jeu de pelote Maya, mais ici il n’a pas encore été dégagé. La documentation en donne toutefois quelques illustrations et on peut retrouver quelques reconstitutions vidéo sur internet. Cliquez ici par exemple

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Hors des sentiers battus

Depuis que nous sommes au Guatemala, hormis une famille française rencontrée pour la première fois à Yellowstone et que nous avons eu le plaisir de revoir à Flores, et hormis cet endroit et Tikal, nous avons l’impression d’être les seuls touristes occidentaux dans le pays.

Sur la plupart des spots nocturnes nous sommes seuls
Sur la plupart des spots nocturnes nous sommes seuls

Une explication possible à cette faible fréquentation touristique est l’état des routes. Dès que l’on sort des nationales, qui sont excellentes et en bien meilleur état qu’en Amérique du Nord, les routes sont rarement revêtues, et nous comprenons que beaucoup puissent s’en effrayer. Cela dit, elles ne sont pas impraticables pour autant, du moins pendant la saison sèche actuelle. Nous avons parcouru au total une cinquantaine de kilomètres sur ce genre de route et, malgré quelques montées parfois difficiles sans 4X4, malgré les 4 gués traversés sur le dernier trajet, Roberto s’en est toujours bien sorti. La bonne nouvelle aussi concernant la route, c’est le prix du carburant toujours bien plus bas qu’en France, avoisinant les 0,98 € le litre. Tant mieux, car c’est notre principale dépense !

Cest vrai que nous prenons souvent les petites routes
C’est vrai que nous prenons souvent les petites routes, parfois excellentes mais parfois non !

Ce n’est peut-être pas tout à fait un hasard parce que nous tentons dans la mesure du possible de fuir les zones les plus conventionnelles, au profit des plus authentiques. Lorsque nous lisons les blogs de voyageurs, peu se sont rendus aux grottes de Candelaria, aux chutes de Las Conchas, à Livingston ou encore au site maya de Quiriguá, pourtant tous des endroits spectaculaires.

Mais cela nous fait traverser dadorables petits villages
Mais ces petites routes nous font traverser d’adorables petits villages, avec édifices coloniaux bien préservés,
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ou pas du tout parées d’ailleurs

Et que dire de tous ces adorables petits villages que nous traversons en revenant vers l’ouest du pays. Partout où nous allons, nous sommes encore les seuls touristes et nous nous régalons de ces marchés colorés, de la gentillesse des locaux qui nous sourient, nous saluent, nous renseignent spontanément. Nous les trouvons beaux, aussi bien physiquement que dans leurs habits multicolores qui leur vont si bien. Nous sommes si ternes à côté !

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Les cimetières aussi débordent de couleurs et de décorations

Nous venons d’arriver dans la ville de Nebaj, fief du peuple maya Ixil. Mais chut, gardons-en un peu pour la prochaine fois ! A très bientôt.

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Parcours Guatemala
Parcours 1ère semaine au Guatemala – Pour agrandir c’est ici