Après une traversée express du Luxembourg en une demi-journée, en évitant la capitale mais pas les stations-service (1,23 € le litre de diesel), nous voici de retour en Allemagne, progressant vers le Nord. Nous longeons les rives de la Moselle, couvertes de vignes sur des pentes très escarpées, magnifiques comme vous en jugerez sur la photo. Nous suivons le parcours sinueux de la rivière jusqu’à son confluent avec le Rhin, Coblence. Et ça n’est pas un hasard si Coblence (Koblenz pour les allemands) veut justement dire « confluent ». Nous y passerons la nuit, juste au bord du fleuve, à regarder passer les péniches lourdement chargées.
Ça n’est pas un hasard non plus si nous rejoignons le lendemain la ville de Freudenberg. Car cette cité ne figurait dans aucun des guides que nous avons parcourus. Et pourtant elle vaut vraiment le détour. Une harmonie architecturale de maisons à colombages noires et blanches, couvertes de tuiles sur leur toit et un ou plusieurs murs dans un agencement parfait. La vue d’ensemble de la ville est déjà impressionnante. Se promener entre ces maisons aussi belles les unes que les autres l’est tout autant. Si nous y sommes parvenus à cet endroit magique, c’est grâce au long travail préparatoire de Claudie qui a multiplié les sources pour déterminer les points de notre périple à ne pas manquer. Si vous avez la curiosité de relire l’article Rêver le voyage avant de partir, vous retrouverez dans les illustrations l’un des supports qui a contribué à cette visite : le calendrier Géo « Le Monde en 365 jours », une éphéméride photographique qui a régulièrement trôné sur la commode de notre entrée ou bien dans la cuisine, en alternance avec d’autres. Devant les magnifiques maisons de Freudenberg, Claudie a dit « Je veux aller là » et a noté l’endroit. Le non-hasard du calendrier, donc.
Je rédige ces lignes dans une ville un peu plus touristique, Hildesheim. Les photos parlent d’elles-mêmes. Nous nous régalons, et en plus le beau temps est de la partie, pas sûr que ça dure !