Circuler dans un nouveau pays impose une adaptation à la signalétique routière locale. Au minimum à des fins de sécurité, pour éviter de circuler à contre-sens par exemple ou encore identifier correctement la route destinée à la mise à l’eau des bateaux dans le fjord. Au mieux pour s’orienter correctement. Et bien sûr pour être en conformité avec la règlementation policière locale : un simple panneau d’entrée de ville au Danemark (voir un exemple plus loin) peut ressembler pour un Français à la signalétique d’un simple hameau et lui faire oublier de ralentir à 50 km/h. Nous avons assez fréquemment recours à notre traducteur de poche (Google Traduction) pour interpréter les mentions Danoises des panneaux, principalement pour savoir si l’on peut stationner ou pas à cet endroit. Parfois, il faut prendre la décision rapidement, et c’est un peu plus compliqué. Il nous est arrivé d’obstruer une rue quelques minutes le temps que la traduction apparaisse sur notre écran de smartphone, sous le regard dubitatif des autochtones qui se demande bien pourquoi ces Français viennent photographier leurs panneaux routiers.
Mais tout cela manque cruellement d’illustration. Je vous ai préparé quelques panneaux routiers inhabituels chez nous, avec en commentaire leur interprétation normale et celle que l’on aurait pu imaginer avant l’ère des traducteurs. Encore que pour certains, j’ai trouvé que les mots danois parlaient très bien d’eux-mêmes, comme ces « sving » ou « bump ».
A part ça la route se poursuit, nous terminons notre traversée du Danemark par sa capitale avant de passer en Suède en début de semaine. Voici en vrac quelques illustrations commentées de nos dernières étapes. A bientôt !
L’extraordinaire château d’Egeskov
Nous avons découvert presque par hasard ce château d’Egeskov et découvert peu à peu ses collections aussi hétéroclites qu’extraordinaires. Dans l’ordre et de façon non exhaustive : une maison de poupées nécessitant 15 ans à construire, un enfant que l’on n’ose pas réveiller dans le grenier depuis toujours car sinon le château s’effondrerait, un train électrique de 1912, une collection de jouets du siècle dernier, un hangar immense rempli de véhicules on ne peut plus divers, allant de la vieille voiture convertie à l’électrique jusqu’à l’hélicoptère Alouette III en passant par un avion à réaction, un bus à impériale, une 2 cv fourgonnette, plusieurs Cadillac et plein de motos, et même un camping car de 1953. On sort en pensant avoir fini, mais on tombe sur un musée dédié aux secours avec moults véhicules de pompiers et ambulances, démonstrations de massage cardiaque, etc. Et puis ensuite c’est le salon des loisirs extérieurs avec tentes, caravanes, camping-cars, canoés et même quelques avions qu’on n’a sans doute pas pu caser ailleurs. Et puis encore une caverne de Dracula toute noire et avec une musique d’orgue et des ricanements caverneux, 2 paons à l’entrée qui n’ont rien à y faire. Et puis encore une épicerie des années 1950 reconstituée et particulièrement bien garnie. J’oublie les grands jardins fleuris, 2 ou 3 labyrinthes, des jeux d’enfants partout dont un karting et un parcours dans les arbres d’où l’on actionne des interrupteurs pour entendre chanter les oiseaux du coin. C’est tout ? Ah oui, j’oubliais, le château se visite !
L’île de Mon
> De belles églises aux parois recouvertes de peintures naïves
> Les falaises, dont le bas est accessible par un escalier de 495 marches (pour la descente, ça va…)
Le port de Rotskilde
> Son port spécialisé dans la restauration des bateaux Vikings
> Sa cathédrale, spécialisée dans la conservation des souverains du pays. C’est chacun son style. La reine actuelle a déjà prévu son cercueil où elle serait visible par transparence car …vitrifiée
Hillerod et son château
Vraiment beaucoup de châteaux au Danemark. Au fait, un château ça se dit « slot ». N’est-ce-pas encore une belle onomatopée ?
Rungstedlund
Et bien sûr Copenhague
Difficile de passer outre la capitale du Danemark, avec tous ses clichés, de la Petite Sirène aux immeubles pastel du long du canal, en passant par les maisons ocres des quartiers populaires, les amoncellement de vélos et les délicieux smorrebrod.