Eh oui, nous sommes encore dans la capitale pour quelques jours, avant de prendre le ferry pour l’Uruguay, à une cinquantaine de kilomètres de là.
Buenos Aires jour 11
Cette journée sera consacrée au street-art. Nous avons repéré dans notre guide Lonely Planet un parcours dédié à une demi-heure de bus de notre appartement. Arrivés au premier emplacement, rien de visible sinon une palissade qui pourrait indiquer que l’immeuble support de l’œuvre recherchée a été démoli. C’est un peu le problème en général avec ces fresques murales, c’est qu’elles ont une durée de vie limitée. Soit dégradées par le temps, et en fonction du climat cela peut être assez rapide, soit recouvertes par autre chose, genre graffitis ou affiches publicitaires, soit cachées par une autre construction ou encore perdues par cause de démolition du support. Au total, sur les 5 œuvres décrites dans le guide, je n’en retrouverai qu’une, et encore bien délavée par les intempéries. Mais heureusement, le parcours fait passer par des rues propices à cet art. Assez souvent, lorsqu’une œuvre de street-art est réalisée, on en retrouve d’autres à côté, par contagion. Parfois c’est tout le quartier qui s’y met ! Voici donc ci-dessous une petite sélection de ce que nous avons trouvé.
Buenos Aires jour 12
La boisson mystérieuse
Elle est partout et nulle part. Présente chez 98% des foyers argentins, bue par 90% de la population y compris largement dans l’espace public, et pourtant on ne la trouve jamais sur les cartes des bars ou restaurants. Et presque 2 semaines après notre arrivée en Argentine, nous n’avons pas encore réussi à y goûter. Incroyable, non ?
Buenos Aires jour 13
Vous le voyez bien sur les photos, le temps est plutôt au beau depuis notre arrivée, au pire nuageux mais il n’a plu qu’une seule journée en 13 jours, ce qui nous a conduit à visiter le musée de l’immigration. Nous attendions depuis (sans le souhaiter pour autant) l’arrivée d’un nouveau jour de pluie pour aller visiter avant notre départ de Buenos Aires un ou plusieurs autres musées que propose la ville. Ce qui explique le rush final, le mauvais temps n’ayant pas eu l’honneur de se faire connaître.
> Le musée de l’immigration
A l’instar de son homologue américain à Ellis Island, ce musée est installé dans l’ancien Hôtel des Immigrants de Buenos Aires, là où les arrivants étaient accueillis, nourris, hébergés et soignés si besoin. On ne parle pas de l’immigration initiale des Espagnols au XVIe siècle, ni de l’immigration forcée des esclaves africains entre le XVIIIe et le XIXe siècle, mais de l’immigration massive des Européens, principalement Italiens et Espagnols, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Cette immigration souhaitée a même été inscrite dans la constitution par les Argentins qui avaient besoin de bras après le boum économique qui a suivi l’indépendance du pays. On retrouve bien sûr des photos de cette période, ainsi que des témoignages des familles d’immigrés qui racontent les difficultés rencontrées à l’arrivée. Les archives sont encore régulièrement consultées aujourd’hui par les descendants d’immigrés qui cherchent à savoir quand et par quel bateau leurs parents sont arrivés.
Des documents mis à disposition
Témoignages sur l’intégration
L’ascenseur du musée a vue sur mer
> Le musée des Beaux Arts
Il abrite la plus grande collection d’arts d’Argentine, avec plus de 12 000 œuvres, qui ne sont pas toutes exposées en même temps bien sûr. Beaucoup de peinture, avec une part belle faite aux artistes français (il parait que nous sommes beaucoup aimés dans ce pays, même en dehors de l’art !) mais aussi, naturellement, à ceux du pays. Côté sculptures, pas mal d’œuvres aussi, beaucoup de statues en bois récupérées dans des églises dont certaines datant du Moyen-Âge, et une pièce entière consacrée à Rodin. L’art contemporain n’est pas oublié avec ses aspects parfois bizarres.
> Le musée Sivori
Déjà pour y parvenir, on longe un joli parc, avec plan d’eau, petits ponts, statues, roseraie et toute une colonie d’oies assez pacifiques
Le parc du 3 février
Deux promeneurs
Arbustes fleuris en automne…
Roseraie
Sculpture du Français Émile Peynot. Des enfants offrent des fleurs au politicien Sarmiento (1938)
Buste de Miguel de Cervantes, qu’on ne présente pas…
Buste de Miguel Angel Asturias, poète et écrivain guatémaltèque, prix Nobel de littérature en 1967
Monument des Espagnols, offert par la communauté espagnole pour célébrer le centenaire de la révolution de mai
Euh… le petit chaperon rouge ! Et pourquoi pas ?
Adam et Eve peut-être ? Sur la pancarte il y a marqué 5ème temps de la symphonie pastorale de Beethoven…
Totalement ignoré de Trip Advisor mais pas de notre guide Lonely Planet, le musée Sivori, dédié aux arts plastiques, est limité actuellement à des expositions temporaires. Dommage car le fonds de 5000 œuvres était prometteur. L’artiste du jour était Alicia Orlandi (1937-2022) avec pour thème « Lucidité géométrique. Estampes, peintures et monotypes ». Art abstrait, figures géométriques entre peinture et gravure, ça peut plaire ou pas. A nous ça nous a plu !
Les deux ci-dessous sont d’un autre auteur dont j’ai oublié le nom…
Au fait, les deux derniers musées étaient gratuits.
Buenos Aires jour 14
Nous quittons l’Argentine aujourd’hui à bord d’un ferry qui va nous conduire en 1h15 à Colonia del Sacramento en Uruguay. Une ville pleine de promesses d’après notre guide, que nous visiterons toujours privés de Roberto pour cause de croisière transatlantique. Nous n’aurons vu que Buenos Aires, mais avec une durée de séjour bien supérieure à la moyenne des visiteurs. Et puis nous retournerons en Argentine dans quelques mois. Il nous reste tellement à voir !
Et Roberto ?
Eh bien apparemment toujours dans son cargo, il longe actuellement le nord-est brésilien pour arriver sous peu à Santos, près de Sao Paulo. Normalement, ce devrait être la dernière escale avant Montevideo. Il est temps pour nous de rejoindre l’Uruguay. A très bientôt pour la visite de Colonia del Sacramento !
Le langage québécois coloré, appelé ici parlure, participe au bonheur de nos découvertes. Nous vous présentons ici quelques-unes de ces merveilles en parallèle avec nos visites de Montréal à Trois-Rivières.
Salut, tu vas bien ?
A Montréal aussi les gens ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors. Nous sommes très bien accueillis partout avec des « Bon matin » dans la rue, des « Salut, tu vas bien ? » ou même des « Allo » (ça signifie aussi bonjour !) à l’entrée d’une boutique ou d’un restaurant ou encore des « Bienvenue » lorsque l’on remercie le serveur (l’expression est employée en fait pour « de rien ») venu nous réchauffer (resservir du café) ou nous apporter la facture (l’addition). Les Montréalais semblent détendus et souriants, presque joyeux parfois, en contraste avec le temps gris, frais, venteux et bruineux lors de notre arrivée. De quoi ressortir la petite laine et ternir un peu les photos de cette première journée dans la vieille ville. Les seuls clichés colorés sont ceux pris en intérieur.
Marché Bon SecoursChapelle Notre Dame de Bon SecoursLe Marché Bon Secours, hébergeant maintenant des boutiques d’artisans, a accueilli autrefois aussi bien des maraîchers que le parlement canadien délogé par un incendie. La chapelle datant de 1655 est la plus ancienne de Montréal. Elle est particulière par son grand nombre d’ex-votos apportés par les marins rescapés de naufrages …ou pour s’en protéger. Intérieur de la chapelle avec les ex votoSilo n° 5 désaffecté, gardé pour rappeler que Montréal a été le plus grand port céréalier mondialLa Basilique Notre Dame, si terne à l’extérieurmais si colorée à l’interieurArbre de vie majestueux,vitraux multiculturels,et un orgue magnifique de 7000 tuyauxL’Anglais suspicieux devant la basilique catholiqueLa Francaise méprisant la banque anglaiseDeux statues amusantes du même auteur sur la place qui sépare la Basilique de la Banque de Montréal. Du côté de l’édifice religieux, un anglais portant son carlin semble juger excessive l’emprise de la religion sur les franco-canadiens. Du côté de la banque, une femme portant son caniche méprise manifestement l’établissement financier, symbole du pouvoir anglais.La Banque de Montréal, la première en place et toujours activeDans le même quartier, une autre banquetransformée en café !Clin d’oeil au métro parisienLa Basilique-cathédrale Marie Reine du Mondereproduisant au 1/4 la Basilique St Pierre de Rome
Il pleut à boire debout
« D’la pleu toujours, d’la pleu tout l’temps, d’la pleu les troè quarts de l’année », poétisait mon grand-père dans son patois solognot. En France on dit maintenant qu’il pleut des cordes, aux USA des chats et des chiens, mais ce mercredi, icitte à Montréal, il pleuvait à boire debout. Il mouillait beaucoup en quelque sorte. Nous ne sommes pas pour autant restés assis sur nos steaks (à ne rien faire), préférant aller magasiner (faire les boutiques) munis de nos parapluies, avant de nous réfugier au Musée des beaux-arts. Un grand complexe de 5 bâtiments reliés entre eux par des souterrains, hiver oblige, hébergeant tellement de collections que nous avons dû faire des choix drastiques. Nous nous sommes limités à celle sur l’art Inuit, pas si commun, à l’exposition temporaire très colorée de Nicolas Party, artiste peintre Suisse qui a réalisé plusieurs œuvres directement sur les murs du musée, et au bâtiment dédié aux arts décoratifs et au design. Il est toujours intéressant de voir comment les créateurs revisitent nos objets du quotidien. Après les photos légendées, un petit quizz vous est proposé pour trouver à quoi peuvent bien servir les 2 dernières machines.
Tête de chaman en vertèbre de baleineJoueur de tambour en os de baleineArt InuitDeux caribous serpentine« Migration », en stéatite et peau de phoqueExposition « L’heure mauve » de Nicolas PartyNicolas PartyNicolas PartyNicolas PartyNicolas Party
Arts décoratifs et design
Produits vitres et WC version designUn chinoisUne corbeille a papiersDes arrosoirsUne cafetièreEt une théièreUne commode revisitéeUn joli banc papillon
Quiz du jour : saurez-vous retrouver l’utilité de ces deux objets ?
Objet 1 1A – Un dictaphone ? 1B – Un inhalateur de solutions soufrées ? 1C – Un épilateur ?
Objet 2 2A – Un pétrin de boulanger ? 2B – Une machine à fabriquer des préservatifs ? 2C – Un moteur de hors-bord ?
Résultats à la fin de l’article
Et on termine la partie artistique par un peu de street-art à l’extérieur du musée
Street-art Montréal
Pour info, Les foufounes électriques est le nom d’un bar branché de Montréal axé sur la culture punk, gothique et alternative. En québécois, foufounes signifie fesses…
Portrait géant de Léonard Cohen, qui est né et a grandi à Montréal
C’est tiguidou !
C’est tiguidou, on est revenus aux belles températures ! Ma blonde et moi on a embarqué dans not’ roulotte pour aller au Mont Royal. J’ai chauffé Roberto jusqu’à un stationnement, ça m’a coûté 13 piasses, c’était pas dispendieux. Pis on a mis nos espadrilles et on est partis prendre une marche. Y f’sait chaud, pas besoin d’s’abrier. D’ailleurs le monde movait plutôt en camisole et gougounes qu’en chandail. Nous avons dîné dans la van, mais on aurait pu aussi bien manger des sous-marins sur une des tables de pique-nique, en faisant attention de bien tout mettre après aux vidanges au risque de se prendre un ticket. C’est de même icitte !
Chouette, le beau temps est revenu ! Ma chérie et moi avons pris notre van pour aller au Mont Royal (le point culminant de Montréal qui a donné son nom à la ville). J’ai conduit Roberto jusqu’à un parking, ça m’a couté 13 dollars la journée ce n’était pas cher. Puis nous avons mis nos baskets et sommes partis en randonnée. Il faisait chaud, pas besoin de se couvrir. D’ailleurs, les gens portaient plutôt des débardeurs et des tongs que des pulls. Nous avons déjeuné dans le van, mais nous aurions pu tout aussi bien manger des sandwiches sur une des tables de pique-nique, en faisant attention de tout mettre après aux poubelles, au risque de se prendre une amende. C’est comme ça ici !
(Traduction de l’auteur, en l’absence de cette fonctionnalité sur Google et autres Reverso)
Sur les photos, vous verrez les vues panoramiques qu’offrent le belvédère et les sentiers au sommet du parc, un chanteur français qui passait par là, la grande croix visible à 80km à la ronde et le lac aux castors qui contrairement à ce que son nom indique héberge des poissons rouges.
Panorama de Montréal vu du Mont RoyalAutre vue dégagée depuis un bélvédère du parcPendant que la croix au sommet veillait sur tous,un jeune chanteur francais donnait de la « toune »Contenu du Lac aux Castors. Vous pouvez vérifier, rien de ressemblant !
Une belle fin de semaine
Ah oui ici on ne dit pas week-end. La plupart des mots anglais sont bannis. Pour cette fin de semaine, donc, nous sommes allés rendre visite à nos amis de St Barth, Véronique et Pierre, qui ont acheté ici un petit châlet au bord d’un lac dans la belle région des Laurentides au Nord de Montréal. Une maison toute bleue qui m’a donné envie de pasticher une chanson bien connue de Maxime Le Forestier. Je ne suis qu’un poète de 4 sous, vous êtes prévenus !
Deux maisons bleues
Ce sont deux maisons bleues Adossées à la colline D’un lac oublié en plein Canada L’une est toujours là, l’autre y a roulé. On se retrouve ensemble après une année de route Véronique et Pierre, Claudie et donc moi Autour du repas, c’était comme hier. Quand les étoiles s’allument Quand apparait la lune Le lac est beau là devant vous Scintillant de cent mille et un éclats
Parlant jusque très tard Échangeant sur tous nos rêves On racontera nos meilleures histoires Nos petits tracas jusqu’à la nuit noire. Quand l’aube enfin se lève Le canot quitte la grève Le lac est beau, il est à nous Glissons sur l’onde, n’attendons pas
Ce sont deux maisons bleues Qui espèrent bien se revoir Dans quelques années, celle qui reste là Et l’autre qui aura fini sa tournée
Le lac Casavant
Nous avons eu le plaisir de rencontrer chez nos amis leurs sympathiques voisins, Ninon et Laurent, de vrais Québécois qui nous ont appris plein de trucs sur le pays et donné des tuyaux sur nos futures visites. Nous étions ravis aussi qu’ils connaissent et apprécient la série québécoise que nous visionnons actuellement, Le temps d’une paix, une saga familiale qui se déroule dans le Québec rural entre la première et la seconde guerre mondiale. La première diffusion a eu lieu entre 1980 et 1986, mais a été suivie de nombreuses rediffusions tant les québécois en ont redemandé. Nous apprenons beaucoup sur la culture de cette époque tout en nous familiarisant avec les subtilités de la langue. Pour ceux qui voudraient s’y essayer, c’est disponible sur Youtube, voici le premier épisode. Il faut s’accrocher un peu pour comprendre au début, mais après ça vient tout seul.
https://www.youtube.com/watch?v=1_BHzWf_edE
C’est de valeur que tout soit fermé !
Depuis que nous sommes au Canada, nous constatons que beaucoup d’attractions, de musées ne fonctionnent pratiquement qu’en haute saison, soit de fin juin à fin août pour l’été. Nous aurions tendance à dire comme les locaux que « c’est de valeur », expression trompeuse qui signifie en fait « c’est dommage », mais d’un autre côté nous ne sommes pas si pressés de voir débarquer des hordes de touristes sur nos lieux de visites. Lors de notre passage à Trois-Rivières, entre Montréal et Québec, c’était un peu le cas. Sur la demi-douzaine de visites que nous projetions, nous n’avons pu en concrétiser que deux, celle du centre historique avec ses bâtiments très typiques de l’architecture canadienne, et celle de l’ancienne papèterie qui fut un temps la première productrice mondiale de papier. Il faut dire que la ville est idéalement située, au confluent de la rivière Saint-Maurice et du fleuve St Laurent, la première étant une excellente voie pour acheminer les arbres depuis leur zone de coupe dans l’arrière-pays tout en fournissant une eau d’excellente qualité pour fabriquer la pâte à papier (qui en contient à l’origine au moins 99%), le second étant propice ensuite à la livraison du produit fini dans le monde entier. Il est à noter que les habitants de Trois-Rivières s’appellent les trifluviens, alors qu’ils n’ont qu’un seul fleuve (le Saint-Laurent). Pire encore, ils n’ont qu’une seule riviève (la rivière Saint-Maurice). Le nom aurait été attribué par erreur par un navigateur malouin au XVIème siècle, qui ne se rendit pas compte que les 3 chenaux que forme la rivière Saint-Maurice à son embouchure proviennent du même cours d’eau. Pour une fois, honte à la France !
Borealis, musée relatant l’histoire de la papèterie de Trois-RivièresVestiges de l’ancienne papeterie. Imaginez la rivière emplie de troncs d’arbres flottantsMachine à fabriquer le papier, réduction au 1/4 d’une machine réelle à fins d’apprentissage du métier Les souterrains où l’eau était stockée après filtrationMaison rue des Ursulines à Trois-RivièresPensionnat des Ursulines, également cloître et hôpital religieuxL’église St James et ses statues quelque peu inhabituellesL’ancienne prison, ayant fonctionné de 1822 à 1986
Elle se visite mais on peut aussi y tenter l’expérience de l’incarcération pour une nuit, avec tout le protocole (mise en tenue, photos de face et profil, etc.) et nuit en cellule sous la surveillance d’un gardien, lui-même ancien détenu. Pas sûr qu’on vous pique votre portable, mais d’un autre côté il parait que c’est assez répandu dans les vraies prisons…
On peut y jouer au prisonnier volontaireAu Québec, dans certains restaurants on est invités à apporter son vinUn dépanneur d’aujourd’huiUn dépanneur d’autrefois
Les dépanneurs au Québec n’ont rien à voir avec la mécanique. Ce sont de petites épiceries qui vous « dépannent » à des heures précoces ou tardives de fournitures alimentaires de dernière minute. Celui de droite, une ancienne institution dans la ville s’est reconverti en magasin bio et vintage. On y trouve aussi ces sodas bizarres aux goûts étranges. Bon enfin si c’est bio…
SodasSodasSodas
Tu trouves-tu ?
Au Québec, le pronom tu est fréquemment redoublé dans les phrases interrogatives, comme dans Tu m’aimes-tu ? Là où ça se complique, c’est quand le premier pronom n’est pas tu, par exemple dans Il vient-tu avec nous ?. Ce tu qui devrait être tu viendrait en fait de la contraction t’y également employée en vieux Français. Tu comprends-tu ?
Points d’interrogation intriguants
Bon, je voulais plutôt vous parler de ces points d’interrogation bizarres, rencontrés à plusieurs reprises, qui ont attiré inévitablement notre curiosité. Il nous ont semblé dans un premier temps représenter une sorte de jeu de piste, jusqu’à ce que nous ayons eu l’occasion de les suivre et d’arriver …à l’office de tourisme. Ce point d’interrogation remplace en fait le « i » dont nous avons l’habitude et que la majorité des pays ont adopté. Je vous livre dans la foulée quelques panneaux amusants que nous avons rencontré sur notre chemin.
Office de tourismeDescenseur ?Vers « menés »Dépecage
Cette première étape sur la province de Québec s’achève. Nous venons d’arriver à la ville éponyme qui va mériter certainement plusieurs jours de visite. A bientôt pour le récit ! P.S. Réponses au quiz : 1A et 2C
Comme d’habitude, ci-dessous notre parcours canadien actualisé puis les boutons pour commenter, pour nous suivre sur Instagram ou pour vous inscrire afin de ne rater aucun article.