115. Cap Sud-Est

C’est reparti ! Après cette longue pause métropolitaine, nous entamons la 3ème boucle de notre périple vers le Sud-Est de l’Europe. Partant d’une petite excursion au pays de Cervantes, il nous faudra d’abord traverser toute la France pour rejoindre l’Italie, avec forcément au passage quelques visites intéressantes malgré le temps plutôt froid et maussade. Au fait, c’est quand le réchauffement climatique ?

Escapade ibérique

cap sud-est à partir de maintenant
La baie et la plage de San Sebastian

Stationnés au Pays Basque pour le réveillon, nous avons profité de l’unique journée de beau temps – bien qu’un peu frisquet – pour faire un rail-trip en Espagne jusqu’à San Sebastian. Le soleil qui nous a attirés a eu malheureusement même effet sur les (autres) touristes. N’ayant pas prévu initialement de nous baigner pour cause de mer gelée, nous avons tout de même été contraints de nager dans la foule. Avec pour effet de pénaliser la beauté du lieu.


Réveillon gastronomique

Entre amis, à St Jean de Luz, au restaurant L’instinct où travaille notre grande fille – c’était l’occasion de tout de même la voir ce soir-là, nous avons dégusté un délicieux repas gastronomique. Il ne fallait pas se laisser impressionner par le menu, bien plus axé sur la qualité que la quantité. Un délice. Et une très bonne adresse si vous passez par là 😋

port de st jean de luz
Le port de pêche de Saint-Jean-de-Luz

Bonne année !

voeux roberto 2024
Bonne Année 2024 à tous les nomades, à tous ceux qui rêvent de le devenir,
et à tous ceux qui voyagent avec nous via les réseaux !

Roberto en redemande

Iveco Fiat Cayla S.A. Rodez
J’adore le style de la salle d’attente d’Iveco-Fiat à Rodez. En plus ils sont super gentils

Nous avons rendez-vous à 8h ce matin-là au garage Iveco-Fiat de Rodez pour une dernière réparation avant notre boucle sud-est-européenne. Lors d’une précédente révision à Agen, le garage Fiat de là-bas avait décelé une « importante fuite d’huile » et proposé comme seule solution de déposer le moteur pour voir d’où ça venait, rien que ça. N’ayant rien remarqué jusqu’ici, un peu suspicieux sur la réparation proposée (un peu comme si un médecin disait à son patient : vous avez un peu de tension, il faudrait sortir votre cœur pour voir si ça ne vient pas de là) et surtout ayant d’autres projets à court terme, nous avions décliné et repris la route. Tout en surveillant un peu le sol après nos stationnements et en surveillant le niveau d’huile. Sans remarquer de d’anomalie après plusieurs mois. Toutefois, lors de la précédente visite à Rodez, nous en avions parlé et ils ont confirmé un certain degré de fuite. Habitués à entretenir les camping-cars basés sur Ducato, ils avaient déjà rencontré le problème, qui venait selon eux d’un bouchon du carter d’huile qui s’était partiellement dévissé. L’accès en était difficile, il fallait démonter un phare et puis un autre truc dont je ne me souviens plus, mais en tout cas pas le moteur ! La réparation a été faite en 2h30, pendant lesquelles on nous a gentiment proposé d’attendre dans une petite salle au chaud (températures négatives dehors ce jour-là), café à disposition si besoin. Roberto est maintenant fin prêt pour la 3ème boucle de son tour du monde.


Intermède vanlife


Poète poète stéphanois

Il ne faut pas s’mentir,
Avec ce temps neigeux
Pas trop envie d’sortir.
Nous avons préféré
Aller voir c’était mieux
l’expo des passementiers

Il ne faut pas s’mentir
Les passementiers d’Saint-É
Plutôt que de mourir
Dans les mines de charbon
Ont su bien exploiter
Un tout autre filon

La passementerie c’est l’art
De tresser quelques fils
Pour en faire des Damart,
Des ceintures, des rubans,
Des franges torses graciles.
Et même des sous-vêtements

exposition rubans
Le tissage des rubans aujourd'hui

Romans-photos

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De boulanger à cordonnier…

…ou l’histoire étonnante du facteur Cheval, architecte de l’étrange. Il consacra 35 années de sa vie à bâtir son extravagant « Palais idéal » à l’aide de matériaux qu’il trouvait pendant ses tournées quotidiennes de 43 km et qu’il ramenait après son travail avec une brouette. Le palais fut achevé en 1914, mais il fallut attendre 1969 pour que l’oeuvre soit classée aux Monuments historiques. Ferdinand Cheval n’a pas toujours été facteur. Il commença sa vie active comme boulanger, et c’est peut-être le pétrissage de la pâte qui l’incita à malaxer les différents mélanges composant son palais. Contrairement à ce que pourrait suggérer mon titre, il ne fut jamais cordonnier. C’est juste que, malgré avoir fait plusieurs fois le tour du Palais, je n’y ai pas trouvé de boîte aux lettres. Et comme on dit, les cordonniers sont les plus mal chaussés…


On termine par la boutique, avec une récupération un rien tendancieuse de l’un des textes du palais. Jugez-en…


Plutôt dessous que dessus.

Le pont d'Avignon
Le Pont Benezet à Avignon

Visiter Avignon sans voir le pont si célèbre était impensable. Maintenant je mourrai moins bête en sachant que ce pont n’atteint plus l’autre côté du Rhône depuis longtemps, avec seulement 3 arches subsistantes sur les 22 d’origine, et surtout qu’on n’y a jamais dansé tous en rond, l’étroitesse du passage ne le permettant pas. Par contre il est probable qu’on y ait dansé au-dessous, au niveau de l’île centrale qui abritait une guinguette. La comptine mériterait d’être corrigée, mais tant qu’elle permet d’attirer 400 000 visiteurs par an, la ville d’Avignon ne se presse pas. Les beaux messieurs et les belles dames du conseil municipal font cooomme ça.

Le pont d'Avignon

Retenue à la source

Voilà une expression qui conviendrait bien à ce lieu étonnant que nous a fait découvrir Françoise, notre amie l’isloise. Nous sommes à Fontaine de Vaucluse, à l’endroit précis où nait la Sorgue, pas si connue mais pourtant la 1ère source de France métropolitaine et même la 5ème mondiale avec un débit moyen équivalent à 17 800 litres de rhum par seconde. Ou d’eau si vous voulez, mais ça fait tout de suite plus impressionnant avec le rhum 😉

Au pied d’une falaise, un gouffre qui n’a pas encore fini d’être exploré laisse apparaître une jolie nappe vert émeraude qui semble tranquille. L’eau passe ensuite sous des rochers avant de laisser place à un fort courant aussi vert que limpide.

Françoise nous montre des photos prises 3 semaines auparavant, où l’on voit que l’eau du gouffre était plus haute d’une dizaine de mètres et que les rochers aujourd’hui à sec étaient noyés sous un vif courant. Dès qu’il a plu un peu ou beaucoup, toute l’eau du coin se retrouve retenue ici.

J’espère qu’à vous aussi mon petit topo aura plu un peu ou beaucoup.


Argent public


France-Italie


San Remo sans Milan


Hemingway sur le carreau


Peinture à l’eau

D’abord, la petite ville de Portofino, surnommée la perle de la Riviera italienne, se mérite. Une première tentative d’y accéder avec Roberto a échoué : bien que respectant le gabarit autorisé (max. 6m de long et 2m30 de large) nous avons été sans ménagement invités à faire demi-tour, les places de parking étant peut-être déjà complètes à 10h du matin. Nous avons alors rejoint, par la petite route aussi étroite que sinueuse, le parking le plus proche, à 5 km de la ville, rejoignant cette dernière en bus.

Mais le désagrément est vite oublié devant cette merveille : autour d’un petit port aux eaux bleu-vert se dresse une ceinture de façades alternant les couleurs chaudes et munies de volets verts comme c’est classique en Italie. Mais là, c’est la tranquillité du lieu qui fait la différence (précisons que nous sommes en basse saison) et les petits sentiers sillonnant la forêt alentour, menant qui au Château Brun qui au phare, avec des vues magnifiques sur le port et la baie.

Au retour de balade, nous fêtons dignement mon anniversaire dans l’un des rares restaurants du port, appréciant de notre table, outre des mets délicieux, la vue sur les façades colorées et leurs reflets ondoyant sur la rade. Vraiment un bel endroit, qui nous fait réaliser la chance que nous avons de pouvoir voyager.


Ne pas tomber dans le panneau

Où ne pas se laisser impressionner par le paysage !


Un bisou s’il vous plaît !

Assis à la terrasse de ce café à Gênes, ça m’a fait bizarre de demander au serveur un bisù (prononcer bisou) et il a eu d’ailleurs un petit sourire en coin…

C’était notre premier contact avec la pâtisserie italienne, plutôt raffinée et appétissante. Nous en avons aperçu bien d’autres par la suite, dans les vitrines des pasticcerie, mais difficile de goûter à tout !


La terre du milieu


À Élisa et Achille

Cette dédicace n’est pas pour la seule Élisa que je connaisse (désolé @elisaroland mais je te promets de t’en rédiger une lorsque je serai au Brésil) mais elle est bien pour Achille mon fils, passionné de Napoléon. Car l’Élisa en question, c’est bien la sœur de Napoléon, à qui il a offert la ville de Lucques en 1809 après avoir annexé la Toscane en 1805. À l’époque, les habitants les plus riches de la ville, comme ailleurs en Toscane, faisaient construire une tour sur leur palais, la plus haute possible évidemment. Le problème est qu’elles étaient particulièrement ciblées lors des différentes attaques, et aujourd’hui il n’en reste plus que 9 sur les 250 initiales. La Tour Guinigi, avec ses 45 m de haut, a été choyée par la grande-duchesse de Toscane, Élisa, sans doute en raison de son jardin au sommet qu’elle a bien entretenu. Les chênes qui y poussent font la fierté de la ville et représentent une attraction étonnante, pour peu qu’on veuille bien gravir les 230 marches qui mènent au sommet. Avec une vue époustouflante à la clef bien sûr.



Transition

L’évocation de la sœur de Napoléon me permet une transition facile avec notre étape suivante : Piombino, port d’embarquement pour une destination spéciale, que vous découvrirez dans la prochaine publication… A bientôt !

Et la carte du trajet, ne perdons pas nos bonnes habitudes ! Vous pouvez avoir une version zoomable en cliquant ici

110. On the road again

Entre la sortie d’hibernation de Roberto et les petites routes du Portugal, entre une partie de la famille et des amis, notre mois d’Août a été bien occupé. Le rythme des publications s’en est ressenti, mais le blog aussi avait besoin de vacances, que voulez-vous !

Le grand retour

Nous sommes au 4ème jour de l’arrivée du Titus dans le port de Zeebrugge, un vendredi, et, sans nouvelles de notre intermédiaire, nous envisageons de passer un week-end supplémentaire sur place puisqu’aucune livraison ne se fait les samedis et dimanches. Mais le mail tant attendu arrive enfin : Roberto est prêt à être réceptionné à l’adresse qui nous est indiquée. Cela dit, notre intermédiaire nous demande la date à laquelle nous souhaitons y aller, afin qu’il puisse prévenir la compagnie maritime de notre arrivée, et cela 24h à l’avance. Ce qui signifie pour nous une réception pas avant lundi. Inenvisageable ! Nous contactons directement la compagnie qui, elle, nous donne le feu vert. En toute allégresse, nous remballons nos affaires et quittons notre logement pour nous rendre à Zeebrugge à 15 km de là. Aux bureaux de Wallenius Wilhelmsen (la compagnie), nous signons quelques papiers et attendons qu’on aille nous chercher Roberto.

Et puis, le grand moment arrive enfin, nous voyons Roberto franchir la porte de la zone sécurisée du port et venir se garer juste devant nous. L’employé nous remet les clefs avec un grand sourire, nous souhaitant bon voyage. Voici maintenant venu le temps de l’inspection. Notre véhicule a-t-il été visité, dévalisé, voire vandalisé pendant ce voyage ? Nous entrons avec un brin d’inquiétude. Mais nous sommes vite rassurés : tout a l’air intact, tel que nous l’avions laissé. Les placards sont rangés, les petites cachettes où j’avais dissimulé quelques outils sont toujours occupées. Nous poussons un soupir de soulagement et nous installons à bord. Nous sortons avec joie des installations portuaires et reprenons la route. Un vrai moment de bonheur !

Après 15 mn d’attente, Roberto fait son entrée
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Une rapide inspection nous rassure : pas de vandalisme

Cap Sud-Ouest

Il n’est pas question de reprendre notre tour du monde de suite, nous allons pendant quelques mois retrouver nos familles et amis quelque peu délaissés avant de reprendre le large. Mais ce que nous reprenons à 100%, c’est notre vie nomade qui nous a beaucoup manqué pendant ces deux derniers mois. Plaisir de rouler, de s’arrêter au moment choisi, de bivouaquer chaque jour dans un site différent et tout simplement de vivre dans notre petite maison sur roues. Nos premières étapes sont plus familiales que touristiques et les publications sur le blog se sont raréfiés d’autant. Lui aussi a droit à quelques congés !

Roberto on the road again
Roberto enfin libre à Bruges (ci-dessus) puis sur une aire d’autoroute et tout près d’Agen (ci-dessous)

Mais nous voilà repartis vers le Sud-Ouest avec deux étapes consacrées prioritairement à deux de nos enfants, à Agen puis St Jean de Luz.

Plage de Saint Jean de Luz
La plage de St Jean de Luz (non ne cherchez pas, Roberto n’y est pas !)

Bidart, vous avez dit Bidart ?

C’est dans cette commune située entre St-Jean-de-Luz et Biarritz que l’on découvre en suivant le sentier du littoral l’étrange Château d’Ilbarritz au sommet d’une petite colline. Il fut construit entre 1895 et 1897 dans le but principal d’abriter le plus grand orgue privé jamais conçu. Un coup de folie ou de génie du Baron Albert de l’Espée qui venait d’acheter le terrain.

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Le château d’Ilbarritz à Bidart (64)

L’aventure ne dura que 4 ans, et en 1903 le château fut revendu et l’orgue déménagea à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre où l’on peut encore le voir aujourd’hui. Le château connut une histoire mouvementée, transformé tour à tour en sanatorium, hôpital de guerre, casino, garnison allemande, hôtel Relais et Châteaux avant d’être classé en 1990 pour ne pas finir en centre de thalassothérapie. Sauf que l’argent manque et la lente dégradation se poursuit. Une âme charitable pour le sauver ?

A propos d’orgue, saviez-vous que lorsqu’on parle de « grandes orgues » il ne s’agit que d’un seul instrument alors que les « grands orgues » en concernent plusieurs ? Bidart, non ?


Une faille de Google Traduction

Si vous demandez au célèbre traducteur en ligne la traduction en Espagnol du mot français « Auchan », en bon élève sur le caractère invariable des noms propres, il vous répondra « Auchan ». Mais c’est méconnaître l’origine du nom commercial de cette enseigne de supermarchés.

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Le magasin Alcampo à Irun (Espagne)

La marque Auchan provient du quartier des Hauts Champs de Roubaix, où a été ouvert le premier magasin de l’entreprise en 1961. Une fois franchie la frontière franco-ibérique comme nous venons de le faire, la marque se transforme en Alcampo, ce qui est tout simplement la traduction de « au champ » en Espagnol.

A l’intérieur, pas de grande particularité par rapport à l’enseigne française, si ce n’est l’imposant rayon de jambons entiers et l’agréable odeur qui va avec.

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Rayon des jambons entiers dans l’hypermarché

L’Espagne sans la foule

En plein cœur du mois d’Août, que le ciel soit gris ou bleu, la grande majorité des touristes se concentre sur les plages ou dans l’étroite zone maritime adjacente, celle où l’on a pied. Étrange communion estivale qui se retrouvera quelques jours ou semaines plus tard sur les routes du retour.

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La foule sur la côte, même un jour de mauvais temps. Mais comment font-ils ?

Autant vous dire que ce n’est pas la tasse de diesel de Roberto que de rouler pare-chocs contre pare-chocs, surtout après avoir traversé les grands espaces américains. Et quant à nous, les seules plages qui nous font rêver sont désertes ou presque, avec une eau au-delà de 26°C dans laquelle nagent quelques tortues et autres poissons multicolores.

Nous avons donc rapidement fui la zone côtière pour rejoindre des zones plus paisibles. Nous avons ainsi traversé de jolis petits villages aux maisons de pierres, des champs parsemés de moutons, des ponts étroits que frôlent les rétroviseurs de Roberto, des routes de montagne quasi désertes.

A quelques exceptions près, la masse touristique s’est évaporée comme par magie. Nous avions même les spots Park4night* pour nous seuls la nuit. Ça c’est un signe !

* Application sur smartphone où les adeptes de véhicules de loisirs partagent leurs bivouacs


Vitoria-Gasteiz et Bourges-Avaricum

Contrairement à Saint-Étienne ou Bruère-Allichamps, Vitoria-Gasteiz est un pléonasme, Gasteiz n’étant que le nom basque de Vitoria. C’est comme si on appelait notre capitale Paris-Lutèce ou ma ville natale Bourges-Avaricum, encore qu’il s’agisse pour ces deux-là du nom Romain.

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Donc Vitoria-Gasteiz est la capitale du pays basque espagnol. Imaginez un centre médiéval entouré d’une zone un peu plus moderne puis d’une ceinture d’espaces verts. Une ville tranquille où il fait bon vivre, et où il fait bon se promener. Les dix mille pas enregistrés par le smartphone de Claudie nous ont permis d’apprécier une architecture assez typique d’Espagne comme ces fenêtres saillantes, ces grilles omniprésentes aux ouvertures comme aux clôtures, ces figures sculptées dans la pierre en façade, ces frontons d’églises munis de cloches, etc.

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En tout cas une balade paisible en plein mois d’août sans la foule. Un peu comme à Paris-Lutèce j’imagine.


« Veille toujours au grain, sans attendre demain »

Dans l’un des premiers villages que nous rencontrons, après avoir franchi la frontière hispano-portugaise, nous découvrons un regroupement d’une cinquantaine d’édifices sur pilotis, tout en pierre et pour la plupart surmontés d’une croix.

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Espigueiros do Lindoso, Portugal

Renseignement pris, il s’agit de greniers de stockage du maïs, remontant parfois au XVIIème siècle. Les pilotis en pierres protègent contre les rongeurs. Des fentes verticales sur les parois, en favorisant l’aération, protègent contre l’humidité. Les croix sur le toit protègent contre toute malédiction. Et le regroupement, en favorisant la surveillance, protège contre les voleurs.

Chaque famille du village possédait son grenier. Certains sont parait-il encore utilisés de nos jours.

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Une belle découverte en tout cas, idéale pour notre premier contact avec le Portugal.


Le sanctuaire du Bon Jésus du Mont

Sanctuaire du Bon Jésus du Mont à Braga
Sanctuaire du Bon Jésus du Mont à Braga, Portugal

Au sommet d’une colline près de la ville de Braga, toujours au Portugal, trône une église de style néoclassique datant du XVIIIème siècle. Jusque-là rien d’exceptionnel, mais le site est classé au patrimoine mondial par l’UNESCO. On l’atteint soit par un funiculaire, fonctionnant depuis 1882 et utilisant un système particulier de contre-poids d’eau, soit par les 577 marches d’un escalier avec 17 paliers, débutant par un chemin de croix avant de se poursuivre par le majestueux escalier des cinq sens. L’ensemble est très photogénique l’après-midi lorsqu’il est éclairé par le soleil, mais un peu moins le matin à contre-jour. Nous avons courageusement choisi les marches, sans pour autant les gravir à genoux comme le font certains pénitents. Cela nous a permis d’apprécier les sculptures et fontaines disposées tout au long et de découvrir petit à petit le panorama sur la vallée et la ville.

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Batismo

Nous avons eu le grand honneur d’être invités au baptême de la petite Julia, fille de nos amis Christelle et Nuno. Une tradition familiale bien marquée au Portugal, ayant bien plus d’ampleur que chez nous. En gros, c’est quasiment la même organisation qu’un mariage en France : cérémonie à l’église, vin d’honneur puis dîner dansant. Sans parler Portugais, nous n’avons pas pu échanger avec tous les invités, mais heureusement une partie d’entre eux était francophones. La musique et les danses étaient presque toutes portugaises, ce qui nous réjouit : tant de pays perdent une partie de leur culture en se laissant envahir par la langue anglo-saxonne. Mais heureusement pas le Portugal.

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Nous voilà au bout de notre route Sud-Ouest. Il n’y a plus qu’à reprendre le chemin en sens inverse car de nouveau la famille nous attend, nous réclame. De nouveau quelques centaines de kilomètres à parcourir. Mais ce n’est pas comme si on détestait ça… A bientôt alors !