18. Les châteaux de Louis

château de Neuschwanstein érigé par Louis II de Bavière
Château de Neuschwanstein

Louis II de Bavière était comme nous, il n’aimait pas trop les grandes villes et préférait la sérénité de la campagne. Mais la comparaison s’arrête là car il voulait aussi vivre dans des châteaux. Du coup, ses moyens le permettant, du moins au début, il a consacré sa vie à construire et aménager des châteaux, tous très beaux et un peu délirants à la fois, au milieu de nulle part. Sur ses trois projets, il ne réussira à en finir qu’un seul, le château de Linderhof, dédié à Louis XIV pour lequel notre bâtisseur avait une profonde admiration, recopiant d’ailleurs à l’identique le lit de notre monarque national. Les jardins sont d’ailleurs taillés « à la française ». Le second château construit par Louis II de Bavière, que nous n’avons pas visité, est une réplique de Versailles. Le dernier, toujours non terminé est identifiable de loin puisqu’il a servi de modèle à Disney pour le château de la Belle au Bois Dormant. Vous n’aurez pas de photo d’intérieur, seul le plaisir des yeux étant autorisé, mais si vous voulez en savoir plus, tapez Neuschwanstein (comme ça se prononce) sur votre moteur de recherche favori. La folie des grandeurs de notre Roi a fini par agacer son entourage politique qui s’est arrangé pour le déclarer, à tort parait-il, atteint de folie tout court. Il ne s’en remettra pas et mourra mystérieusement …avec son psychiatre.

Château de Lindhorf

Château de Hohenschwangau et le bus joliment décoré qui va à Neuschwanstein

Châlet-restaurant bavarois avec le château en arrière-plan

Lac Alpsee près des châteaux

17. Appartement à louer, 7 centimes par mois

Eh oui, c’est possible ! Ce paradis locatif se situe dans la cité de La Fuggerei, près du centre-ville d’Augsburg en Bavière. C’est en fait la plus ancienne HLM du monde, fondée en 1521 et toujours complète depuis. Si vous voulez en bénéficier, il faut déjà venir habiter à Augsburg, c’est la première condition. Ensuite il faut avoir très peu de moyens. Il ne vous restera plus qu’à vous inscrire sur la liste d’attente pour espérer occuper un jour l’un des 140 appartements de la cité, 2 chambres, cuisine équipée, salle de bains avec douche à l’italienne. La cité est équipée d’une église, d’un restaurant et même d’un gardien la nuit ! Ah oui, j’oubliais, en contrepartie du loyer modique, il vous faudra juste effectuer 3 prières par jour pour le fondateur et sa famille.

La cité du bonheur, avec une de ses portes ci-dessous
La cité du bonheur, avec une de ses portes ci-dessous
Porte de la cité du bonheur

A suivre…

16. Nuremberg, le pire et le meilleur

Pour les Français que nous sommes, la première chose qui nous vient à l’esprit quand on évoque le nom de cette ville, c’est le procès qui a suivi la seconde guerre mondiale. Le tribunal où 22 dirigeants nazis ont été jugés fin 1945 est toujours fonctionnel. La salle E600 n’est réservée qu’à des procès majeurs, le reste du temps elle est disponible pour la visite au sein du mémorial consacré à cet évènement. Nous nous sommes replongés dans l’histoire, nous avons vu les bancs des accusés, leur prison, le déroulement détaillé du procès et sa logistique complexe. Nous avons eu toutes les explications sur les difficultés à mettre en place et coordonner ce tribunal international mené par les juges de 4 pays. Non exempt de critiques mais qui a eu le mérite d’être le premier à employer la notion de crime contre l’humanité, ce qui conduira progressivement à la mise en place du tribunal de La Haye. La ville reste d’ailleurs de nos jours très impliquée dans la défense des droits de l’homme.

Nuremberg, le pire et le meilleur
La salle E600 en 2021
La salle E600 en 2021 (ci-dessus) et en 1945 (ci-dessous)
Le Tribunal de Nuremberg en 1945

Mais Nuremberg ne peut se résumer à ce procès ou à sa situation de centre stratégique de l’idéologie nazie. La ville a subi ce choix et le regrette ouvertement aujourd’hui, à l’inverse par exemple de Vichy que nous avons visitée en octobre dernier et qui nous a semblé occulter cette phase peu glorieuse de son passé. Nuremberg c’est aussi la 2ème ville de Bavière (après Munich) avec plus de 500 000 habitants, un grand réseau de métro et de tramways, une économie resplendissante avec à peine 3% de chômage, une belle architecture médiévale qui attire de nombreux touristes.  Son imposant château érigé sur une falaise au sommet de la montagne qui surplombe la ville est probablement à l’origine de son nom (nuor = falaise, berg = montagne) mais a aussi attiré régulièrement, du fait de la bonne sécurité qu’il offrait, de nombreux rois et empereurs qui ont fini par récompenser la ville en la nommant dépositaire à titre permanent des attributs royaux (couronne, sceptre, etc.). Prospère dès le Moyen-Âge, Nuremberg s’est encore développée en améliorant ses moyens de transport : comme St Etienne pour la France, la ville a été la première d’Allemagne à installer un chemin de fer (1835), mais aussi un canal qui la reliait au Rhin. Elle est d’ailleurs aussi réputée pour son musée d’art du design.

Le Château qui a donné son nom et sa prospérité à Nuremberg
Le Château qui a donné son nom et sa prospérité à Nuremberg

La couronne royale ou impériale, conservée à demeure et exposée au public une fois par an
La couronne royale ou impériale, conservée à demeure et exposée au public une fois par an

Façade de la Chambre de Commerce
Façade de la Chambre de Commerce

Parmi ses nombreux atouts économiques, il y en a un qui a attiré notre attention ; Nuremberg est « la ville du jouet » depuis le Moyen-Âge, avec une renommée internationale et une foire annuelle qui rassemble 2800 exposants et attire plus de 66 000 visiteurs. Malheureusement, l’édition 2021 n’étant prévue que dans un mois, nous nous contenterons du musée qui n’est pas à délaisser pour autant. Il expose sur 1400 m² des jouets de tous âges, avec des commentaires sur les facteurs sociologiques qui ont mené à leur évolution. On y trouve une belle collection de poupées et de maisons de poupées, des figurines et véhicules en étain, en métal peint, en bois et en plastique, de nombreux trains miniatures, ainsi que toute une panoplie de jeux de construction, de jeux de société ou encore de jeux électroniques. Largement de quoi retomber en enfance !

Illustration de Gerhard Glück
Illustration de Gerhard Glück
Ours et poupée (bien germanique !) de 1930, figurines Playmobil (un parc de Playmobil géants est proche de Nuremberg)
Ours et poupée (bien germanique !) de 1930, figurines Playmobil (un parc de Playmobil géants est proche de Nuremberg)

Maison de poupées vers 1850
Maison de poupées vers 1850

Trains électriques de 1920 à nos jours, Lehman Großbahn (entraxe rails de 45mm) et Märklin
Trains électriques de 1920 à nos jours, Lehman Großbahn (entraxe rails de 45mm) et Märklin

Ferme en carton et jeu de magie, vers 1930
Ferme en carton et jeu de magie, vers 1930

Mon premier Meccano ressemblait à ça. Aussi une autre marque qui a moins bien marché (pièces trop petites ?)
Mon premier Meccano ressemblait à ça. Aussi une autre marque qui a moins bien marché (pièces trop petites ?)

Märklin ne faisait pas que des trains: ici un kit pour faire son iPhone (1930)
Märklin ne faisait pas que des trains: ici un kit pour faire son iPhone (1930)

Allez, pour terminer cette visite du musée du jouet, encore une illustration de Gerhard Glück. J’adore !

Gerhard Glück - Les éléphants qui jouent au Mikado
Gerhard Glück – Les éléphants qui jouent au Mikado

Et pour clore cet article plus légèrement qu’il n’a commencé, je vous livre en pâture cette fontaine du centre de Nuremberg intitulée « Le Carrousel de Mariage » et qui est censée en illustrer ses différentes phases. Le meilleur et le pire, donc !

Le Carrousel de Mariage - Fontaine
Le Carrousel de Mariage – Fontaine

A suivre…

15. D’Allemagne

Comme le suggère ce titre de Patricia Kaas, nous sommes passés outre-Rhin. Roberto sort de France, heureux de se dérouiller les roues. Nous-mêmes avons un peu l’impression de démarrer notre périple ici, tout en sachant que cette sortie de territoire ne durera que 2 à 3 semaines puisqu’il faudra bien aller récupérer nos palettes en provenance de St Barth. Si les campagnes par lesquelles nous sommes arrivés ressemblent beaucoup aux nôtres, les villes ont plus de caractère. Les maisons sont soignées, fleuries, volontiers agrémentées de babioles. Les édifices publics et religieux sont à la fois massifs et raffinés dans leur architecture.

D'Allemagne
Roberto au vert dans la Forêt Noire, un spot nocturne très tranquille
Roberto au vert dans la Forêt Noire, un spot nocturne très tranquille

Nous faisons notre première halte à Baden-Baden, toujours fans de villes d’eaux, mais nous sommes restés sur notre faim car les deux établissements thermaux étaient fermés pour cause de vous savez quoi. La seule source publique que nous ayons pu trouver était munie d’un panneau interdisant de la boire en raison du risque de légionnelles. Dommage, car avec ses 69°C nous y aurions volontiers trempé un sachet de thé pour la pause. Nous avons néanmoins arpenté la ville et ses multiples ruelles permettant aux différents étages de communiquer (la ville s’étend de 180 à 668 m d’altitude). Nous avons dormi dans la forêt, noire évidemment, près de la station basse du funiculaire qui grimpe au sommet du Merkur, la montagne qui domine la ville afin de s’y rendre le lendemain. Un funiculaire entièrement automatisé, dans lequel il n’y a plus qu’à s’asseoir et à appuyer sur le bouton « start » pour que la machine se mette en route. Si la fonctionnalité du bouton n’était pas trop ambiguë (c’est comme en anglais mais avec l’accent allemand), ça n’a pas été le cas pour le distributeur de tickets où nous avons dans un premier temps acheté par erreur 2 tickets de bus. Il faut dire que Claudie n’a jamais pris de cours d’Allemand, tandis que, pour ma part, je me suis arrêté après les 2 premières années. Et les années collège, on sait ce que ça vaut. J’étais d’ailleurs, en tant que délégué de classe, chargé de faire fonctionner le magnéto-cassettes, ce qui ne m’a pas aidé à me passionner pour la langue. Mais avec l’outil formidable qu’est Google Traduction, nous ne nous en sortons pas si mal. Il suffit de pointer l’appareil photo vers le panneau qui nous intéresse pour que l’incompréhensif texte en germanique se transforme non pas en langue de Molière mais en un franco-charabia à peu près compréhensible. La seule difficulté est pour les textes manuscrits. On peut causer à la machine aussi, mais nous réservons cela aux situations désespérées.

Entrée des anciens thermes
Hall des anciens thermes
Hall des anciens thermes
Détail d'une frise à Baden Baden
Détail d’une frise à Baden Baden

Le funiculaire de Baden Baden
Le funiculaire de Baden Baden
La vue au sommet du Merkur
La vue au sommet du Merkur

Deux jours plus tard, nous parvenons par d’étroites routes de campagne (merci le GPS qui nous évite les dangereuses autoroutes allemandes) à Heidelberg, parait-il une des plus belles villes d’Allemagne et capitale du romantisme. Tant mieux, les amoureux que nous sommes 😉 se sont fondus dans la masse ! Nous avons commencé par la rue piétonne la plus longue d’Europe (2,6 km tout de même) pour nous rendre à l’Office du Tourisme chercher, comme nous le faisons le plus souvent, des recommandations et une carte détaillée de la ville avec si possible des parcours découvertes. Le soir nouvelle nuit en forêt près d’un funiculaire, mais cette fois à sa station haute pour apprécier le décor dès le petit matin et rejoindre le magnifique château en grès rouge du XVème siècle, un moment la demeure de « Monsieur » et « Madame », respectivement le frère de Louis XIV et son épouse locale Elisabeth-Charlotte. Merci aux audioguides en Français ! Par ailleurs, à tous ceux qui doutent encore de l’intérêt de la vaccination, nous avons du montrer patte blanche avant de monter dans le funiculaire, à l’aller comme au retour, en produisant nos certificats sur TousAntiCovid. A défaut, nous aurions dû faire un test dans les 48h !

Vue générale d'Heidelberg
Vue générale d’Heidelberg
Tour du château d'Heidelberg
Tour du château d’Heidelberg
Heidelberg et son château célèbre
Heidelberg et son château célèbre

Nous poursuivons notre parcours bavarois par Rothenburg ob der Tauber, cité médiévale magnifiquement conservée, aux décors de cartes postales, dont on peut retenir quelques chiffres intéressants :

3 litres et demi : c’est la quantité de vin qu’a du boire en une seule traite le maire de la ville en 1631 pour sauver celle-ci de la destruction, relevant le défi lancé par l’armée catholique qui l’occupait depuis 3 mois. L’histoire ne dit pas comment il a fêté ça ensuite…

87% : c’est le record national des votes en faveur d’Hitler lors des élections présidentielles de 1932. Il ne sera pas élu pour autant, ne faisant que 37% au plan national. Mais se rattrapera plus tard hélas.

1/3 : c’est la part de la vieille ville détruite par erreur le 31 mars 1945 par les américains qui ciblaient un général nazi. Heureusement, une aide internationale permettra la reconstruction. Oh la bavure !

365 : c’est le nombre de jours par an où l’on prépare Noël au Musée Allemand de Noël. Nous l’avons visité le 21 juin, premier jour de l’été. Pourquoi pas ? Féérique, mais photos interdites. Vous pouvez toujours jeter un œil sur leur site : https://christmasmuseum.com.

42 : c’est le nombre de tours qui hérissent les remparts de la ville sur lesquels on peut cheminer.

7 euros : c’est le prix modique qu’il faut débourser au Kriminal Museum pour une immersion dans le monde de la torture, du Moyen-Age jusqu’aux dernières guerres. De nombreux instruments sont exposés avec leur mode d’emploi. Au Moyen-Age, la torture était une étape comme une autre dans la procédure policière, automatique dès lors que le délit était « probable » et les témoignages insuffisants. Belle époque ! Bon, le musée décrit aussi 1000 ans d’histoire du droit en Allemagne, ça finit sur une bonne note, ouf !

FFP2 : ce sont les masques qu’il faut porter dans tous les lieux publics de la ville. Alors qu’en France ces masques sont réservés aux professionnels de santé et autres professions à risque élevé, ils sont ici imposés à tous les chalands. Il nous a fallu en acheter chez un apothicaire (pharmacien teuton).

Rothenburg ob der Tauber, la cité médiévale
Rothenburg ob der Tauber, la cité médiévale
Rothenburg ob der Tauber, la cité médiévale
Rothenburg ob der Tauber, la cité médiévale

Oui, c'est bien une VolksWagen !
Oui, c’est bien une VolksWagen !

Mais peut-être pas celle-là, qui est la vitrine du Musée Allemand de Noël
Mais peut-être pas celle-là, qui est la vitrine du Musée Allemand de Noël

Le musée du crime médiéval, un masque de "honte" et un manuel de torture...
Le musée du crime médiéval, un masque de « honte » et un manuel de torture…

La route se poursuit maintenant vers Nuremberg, tout un programme… Auf Wiedersehen !

14. Pic et pic et pictogrammes

Notre parcours français se poursuit malgré nous, pour cause de retard dans l’expédition de nos 2 palettes depuis St Barth. Nous en profitons pour voir la famille et quelques amis, pour retourner à Rodez faire quelques ajustements sur Roberto (un placard qui grinçait, une petite fuite sur un tuyau d’évacuation, rien de bien méchant mais plus facile à faire chez l’aménageur qu’à l’autre bout du Monde), et bien sûr pour faire du tourisme. Nous adorons nous perdre sur les petites routes de campagne, nous arrêter quand ça nous chante pour voir un monument, pour lire une pancarte ou pour prendre quelques photos. Quand d’autres s’agacent derrière un tracteur, nous nous réjouissons que l’engin nous donne plus de temps pour admirer le paysage. Nous n’allons tout de même pas totalement au hasard, du moins pour l’instant, puisque nous avons quelques destinations à respecter. Nous définissons en général un parcours approximatif à l’aide du GPS, que nous avons paramétré pour éviter les autoroutes (l’antithèse de notre projet), les chemins de terre (Roberto n’aime pas se salir les pieds) et les tunnels inférieurs à 3 m pour ne pas renouveler l’histoire de Flip-Flop la girafe (que ceux qui ne la connaissent pas m’écrivent sur le formulaire de contact. Ce premier trajet dégrossi va ensuite évoluer au fil de nos envies, en fonction des informations touristiques fournies par notre carte routière, mais aussi selon les panneaux indicateurs que nous découvrons au bord des routes, ceux auxquels nous ne prêtions aucune attention dans notre vie d’avant. Maintenant, après un peu d’apprentissage, nous les connaissons par cœur, mais ça n’a pas été toujours évident, aussi nous aimerions vous faire profiter de nos recherches au travers d’un petit quizz. 3 propositions, 1 seule bonne réponse pour chaque panneau, à vous de jouer !

Pic et pic et pictogrammes

1 : A – Stade de rugby, B – Champ d’œufs de Pâques, C – Parc naturel régional
2 : A – Centre de la galaxie, B – Parc national, C – Cité médiévale
3 : A – Ville pluvieuse, B – Ville photogénique, C – Réserve naturelle
4 : A – Arboretum, B – Site remarquable, C – Conservatoire du littoral
5 : A – Monument historique, B – Château-fort, C – Ruines remarquables
6 : A – Voisins vigilants, B – Site classé, C – Village français
7 : A – Meilleur MacDo de France, B – Meilleurs M&M’s de France, C – Musée de France
8 : A – Jardin remarquable, B – Architecture remarquable, C – Prothésiste mammaire remarquable
9 : A – Bureau électoral, B – Caserne, C – Cimetière militaire
10 : A – Terrain du conservatoire du littoral et des rivages lacustres, B – Parc ou jardin ayant reçu le label « remarquable » décerné par le ministère de la culture, C – Point d’accueil du public dans un espace naturel sensible

Les bonnes réponses sont à la fin de l’article… ou sur le site Ornikar à l’origine du dessin.


En illustration, voici quelques sites traversés depuis le dernier article. Nous terminons notre parcours français par Strasbourg. Notre premier franchissement des frontières se fera vers l’Allemagne. A très bientôt !

Le Puy en Velay (43)
Le Puy en Velay (43)

Bivouac au hasard de la route
Bivouac au hasard de la route

Claudie a voulu voir Bozouls alors on a vu Bozouls (12)
Claudie a voulu voir Bozouls alors on a vu Bozouls (12)

Abbatiale de Conques (12)
Abbatiale de Conques (12)

Les Pierres Jaumâtres de Toulx-Sainte-Croix (23)
Les Pierres Jaumâtres de Toulx-Sainte-Croix (23)

Château de Joinville (52)
Château de Joinville (52)

Panorama de la Colline de Sion-Vaudémont (54)
Panorama de la Colline de Sion-Vaudémont (54)

Obernai
Obernai (67) et ses cigognes
Obernai (67) et ses cigognes

Rosheim (67) derrière des vignes
Rosheim (67) derrière des vignes

P.S. Résultat du quizz : 1C2B3C4C5A6B7C8A9C10C

A suivre…